Par Bernard N’dri-correspondant permanent/afriquematin.net
Dohongo Victor de nationalité béninoise, photographe de profession âgé d’une soixantaine d’années s’est donné la mort par pendaison dans la nuit du mardi 02 au mercredi 03 Janvier 2018 à l’aide d’une corde dans sa résidence au quartier Baoulé. Selon les informations recueillies sur place, Dohongo Victor a vécu pendant plusieurs années avec l’une de ses compatriotes qui était sa première épouse avec laquelle trois enfants sont nés de cette union.
Cependant, la victime soupçonnait sa dulcinée d’entretenir d’autres relations extraconjugales avec d’autres personnes notamment des jeunes dudit quartier. Ayant découvert que cette dernière le rendait cocu, il décide, pendant la crise post électorale en Côte d’Ivoire de se séparer d’elle, en la ramenant au pays (Bénin).Après quelques années de célibat il décide de se rendre pour une seconde fois dans son pays d’origine pour prendre une autre épouse plus jeune, âgé de 22 ans. L’idylle avec cette dernière donne un bon résultat, dont une petite fille.
Mais voilà que depuis quelque temps, Dohongo Victor soupçonne sa jeune épouse d’entretenir des relations amoureuses avec son meilleur ami. Une accusation que la jeune fille a niée. Et pourtant tout le quartier était informé de l’infidélité de la jeune épouse.
Victime donc de se sentir cocufier par deux fois était de trop pour lui, il décide alors de prendre le raccourci pour mettre fin à sa vie en se donnant la mort par pendaison. Pour Houéton Théodore, chef de la communauté béninoise, « cet acte est déplorable. Je suppose que c’est le poids de cette déception qu’il n’a pas pu supporter et qui l’a poussé au suicide », a-t-il regretté.