Le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque de Nice via son agence de presse Amaq.
L’organisation Etat islamique (EI) a revendiqué samedi, via son agence de communication Amaq, l’attaque meurtrière perpétrée jeudi soir sur la promenade des Anglais, à Nice (Alpes-Maritimes), par un homme au volant d’un camion, annonce Reuters.
« L’auteur de l’opération (…) menée à Nice en France est un soldat de l’Etat islamique. Il a exécuté l’opération en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l’EI », affirme Amaq citant une « source de sécurité ».
Les services de renseignement français sont en train de vérifier l’authenticité de cette revendication, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur.
Selon l’Obs, un des hommes interpellés ce matin était au téléphone avec le terroriste de la promenade des Anglais quelques minutes avant qu’il passe à l’acte.
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, l’auteur du carnage de Nice qui a fait 84 morts, n’annonçait « en rien les actes dont il est aujourd’hui accusé », a estimé samedi le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, cité par l’AFP.
L’homme, âgé de 31 ans, « n’avait jamais fait l’objet de la moindre fiche ni du moindre signalement de radicalisation », a déclaré vendredi le procureur de Paris François Molins.
Né le 31 janvier 1985 à Msaken dans la banlieue de Sousse (Tunisie), ce Tunisien avait épousé une Niçoise franco-tunisienne, dont il était séparé, et était père de trois enfants, dont un bébé. Le couple affichait des tenues vestimentaires occidentales, selon tous les témoignages recueillis par l’AFP.
Le tueur, décrit par ses anciens voisins comme taciturne et violent envers son ex-femme, ne fréquentait jamais la petite mosquée en contrebas de la cité où il vivait avec son épouse avant leur séparation et il buvait des bières, selon les dires de plusieurs membres de « l’Association cultuelle de Nice Nord ».
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