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Criminalité/La société civile crie son indignation suite à l’assassinat de Koffi Yao Esaïe et dénonce la légèreté des autorités.

Koffi  Yao Esaïe,  policier  en fonction à la 4ème Compagnie républicaine de Sécurité (CRS4) et de la promotion 2008-2009 a été sauvagement assassiné à Yopougon (sable) à la veille de fête de la Tabaski par des microbes ou enfants en conflit avec la loi selon les autorités.

Un assassinat qui a créé de l’émoi au sein des populations de plus en plus apeurées par ce phénomène qui dure depuis 2013.

La société civile n’est pas en reste et c’est le cas du Forum des organisations de la Société Civile ivoirienne (FORSCI) qui dans une déclaration condamne cet acte ignoble avant la légèreté du gouvernement à éradiquer ces bandits du District d’Abidjan.

«Condamne avec la dernière énergie la légèreté et l’impuissance affligeantes du régime ivoirien pour la sécurité des populations sans défense. Ce crime inacceptable n’est pas un cas isolé en Côte d’Ivoire. Les assassinats en série des Ivoiriens et des populations sans défense, dont ces enfants délinquants se rendent coupables, sont de notoriété publique depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011 », rappelle l’organisation avant d’interpeller les autorités. « Demande au gouvernement d’œuvrer de façon sérieuse et rigoureuse à éradiquer ce mal à la racine pour éviter que les populations traumatisées ne cèdent à la tentation de l’auto-défense qui se murmure de plus en plus dans nos quartiers».

La   FORSCI     appelle la population à éviter de se faire justice, mais à faire plutôt preuve de solidarité, de vigilance et d’humanisme face à ces drames dans lesquels des jeunes gens, parce que dangereux, égorgent d’honnêtes citoyens dans l’indifférence de la foule apeurée , mais à faire preuve de courage et de réactivité en alertant, à temps, les forces de sécurité les plus proches en pareil cas, exhorte sa présidente Pulchérie Gbalet.

Source : koaci.com

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