Par Vouzo Zaba – Afriquematin.net
. La grève de la faim entamée le 24 décembre derniers par les détenus d’origine africaine, vient de connaitre un dénouement heureux. En effet, les autorités du célèbre pénitencier viennent d’accéder aux revendications des grévistes qui protestaient contre la discrimination faite à leur encontre par la direction quant à l’application des textes régissant la nourriture. Le règlement intérieur de la Cour Pénale Internationale (CPI), règlement conforme au statut de Rome qui stipule que: « Les personnes détenues reçoivent une alimentation convenablement préparée, qui est conforme en termes de qualité et de quantité aux normes de la diététique et de l’hygiène moderne. En outre, les personnes détenues sont autorisées à cuisiner ; elles peuvent se procurer des articles supplémentaires figurant sur la liste des achats du quartier pénitentiaire, sous réserve de leur disponibilité, ceci afin de leur permettre d’accommoder les repas qui leur sont fournis en fonction de leurs goûts et de leurs pratiques culturelles ». Cette loi, aux dires des grévistes, n’était appliquée à la lettre qu’à l’endroit des prisonniers yougoslaves. Et c’est cette injustice, surtout en cette fin d’année où la nostalgie des mets africains à certainement fait résurgence parmi certains prisonniers, qui a emmener Blé Goudé et les autres détenus à protester.