Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquemain.net avec rfi.fr
Après le Général Philippe Mangou, c’est au tour du général à la retraite Firmin Detoh Letho d’être entendu depuis hier mardi 07 novembre par la Cour pénale internationale, dans le cadre du procès pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité visant l’ancien président Laurent Gbagbo.
C’est donc à travers une vidéo conférence que cet ancien responsable a apporté son témoignage. Il a précisé dans son auditoire que lors des élections, les forces terrestres sont réquisitionnées. Leur but, est de « protéger » le déroulement du scrutin. Pour en connaitre les causes, sur les ordres donnés, il n’a pas hésité à lister les personnalités en poste au sein des forces de sécurité. Nommé le 22 janvier 2011, au rang de chef d’état-major adjoint des armées, il commande les opérations militaires sur la capitale. Abidjan est divisée en six zones. Au fil des jours, la tension monte, notamment à Abobo. A chaque événement, se souvient-il, l’ensemble des hauts gradés rendaient compte de la situation sur le terrain lors de réunions avec Laurent Gbagbo.