L’année dernière, une application numérique a supprimé plus d’un millier d’annonces publicitaires en faveur de traitements, vaccins et masques factices. Les recommandations dans cette dernière catégorie furent également controversées durant les périodes de pénurie.
Le moteur de recherche américain bien connu a bloqué ou supprimé 3,1 milliards d’annonces, soit quasiment 5.900 par minute. Ces chiffres sont supérieurs à ceux de 2019, lorsque Google avait supprimé 2,7 milliards d’annonces. Mais il y a quelques années, en 2017, plus de 3,2 milliards de publicités avaient encore été retirées. Voilà ce qui ressort des chiffres annuels sur les publicités préjudiciables, aussi appelées en jargon ‘bad ads’.
Google accorde en général beaucoup d’attention aux annonces d’hameçonnage (‘phishing’). Leurs auteurs tentent en effet en catimini de mettre la main sur les données personnelles de personnes ne se doutant de rien. Mais elle fixe encore d’autres limites. C’est ainsi que l’entreprise s’intéresse de près aussi aux annonces vantant les mérites de médicaments ou d’autres solutions non autorisés. En raison des élections présidentielles américaines, l’entreprise s’est également opposée à de très nombreuses annonces à caractère politique.
Le blocage de publicités pour des événements sensibles ou imprévisibles s’effectue assez souvent, afin d’éviter la propagation d’informations trompeuses. Après l’envahissement en janvier de cette année du Capitole de Washington, qui héberge le Parlement américain, des annonces de nature politique n’avaient par exemple temporairement plus été affichées.
Source : datanews.levif.be