Site icon Afriquematin.net

Coup d’Etat au Burkina: suivez l’évolution de la situation

Au Burkina Faso, les militaires du RSP ont annoncé, ce jeudi, avoir dissout les autorités de la transition. Ils souhaitent désormais organiser des élections inclusives. Depuis mercredi après-midi, la garde présidentielle, contestée dans le pays, retient en otages les membres de l’exécutif, dont le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida.

Les heures sont données en temps universel TU,

10h00 : les partis politiques annoncent qu’ils se retrouveront à 11h00 pour une réunion.

09h50 : selon les informations de radio Omega, une radio privée burkinabè, l’ancien chef de l’Etat Blaise Compaoré est actuellement à Brazzaville où il est arrivé mercredi soir en provenance du Maroc.

09h45 : l’ambassade de France au Burkina Faso a envoyé un message aux ressortissants français pour leur demander de rester confiné à leur domicile. Un numéro d’urgence a été mis en place, il s’agit du +226 25 49 66 20.

09h40 : le CND annonce l’instauration d’un couvre-feu de 19h à 6h, heure du Burkina, à partir de ce jour. Les frontières sont désormais fermées.

09h30 : le général Gilbert Diendéré, ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Compaoré, est nommé président du CND, le Conseil national pour la démocratie, mis en place par les militaires à l’origine de ce coup d’Etat.

09h25 : à Kossyam, le président, le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement restent retenus par les militaires du RSP depuis mercredi. Seules quatre femmes membres du gouvernement ont été libérées dans la nuit.

09h15: la France condamne le « Coup d’Etat » au Burkina Faso et appelle à la reprise du processus électoral. Les élections mettant fin au régime de la transition doivent se tenir le 11 octobre prochain.

9h00 : le signal de Radio France internationale, coupé depuis mercredi à Ouagadougou, a été rétabli.

8h30 : l’Union européenne demande la « libération immédiate » des membres de l’exécutif retenus par les militaires de la RSP. Dès mercredi soir, l’Union africaine, la Cédéao et les Nations unies avaient diffusé un communiqué de presse commun appelant aussi à cette libération.

8h00 : les militaires souhaitent disperser la centaine de personnes qui tentent de se rassembler place de l’indépendance pour contester ce coup d’Etat militaire.

7h45 : des tirs sont entendus dans la capitale. Il s’agit de tirs de sommation, selon l’AFP, dans une ville aujourd’hui quadrillée par les militaires du RSP.

7h40 : Sur RFI, le président de l’Assemblée de transition, Cherif Sy, dénonce un « coup d’Etat » : « Ils ont les armes, c’est une question de rapport de force. Nous, nous sommes mains nues, mais je suis sûr que le peuple se mobilisera. » Il a appelé les Burkinabè à sortir en masse dans les rues aujourd’hui.

7h30 : à la télévision publique burkinabè, un militaire portant l’uniforme du RSP a annoncé la démission du président de la transition Michel Kafando. L’homme s’est présenté au nom d’un Conseil national pour la démocratie (CND) qui a décidé « de mettre un terme au régime déviant de la transition qui s’est progressivement écarté des objectifs de refondation d’une démocratie consensuelle. » Le Comité militaire dit vouloir « enclencher un processus cohérent, juste et équilibré devant conduire à la mise en place d’un système institutionnel robuste. Ancré sur les principes cardinaux de la démocratie comme l’égalité politique devant la loi, la libre expression politique et l’alternance, ce système institutionnel sera le socle du développement socioéconomique partagé du Burkina Faso. » Le CND annonce aussi qu’une « large concertation est engagée pour former un gouvernement qui se dévouera à la remise en ordre politique du pays et à la restauration de la cohésion nationale pour aboutir à des élections inclusives et apaisées. »

RFI

Quitter la version mobile