Par Christ Zorro/ Afriquematin.net
L’année 2016 s’en est allée avec son corollaire de frustrations, d’interrogations non résolues et de quelques faits marquants qui ont cependant eu le mérite de révéler aux yeux d’hommes avertis, l’imminence d’une nouvelle ère dans le schème générale qui guide la destinée de la nation Ivoirienne. Pour se faire, des défis, et non des moindres, se doivent d’être relevés, afin de coïncider avec la nouvelle dynamique qui soutend désormais le quotidien des Ivoiriens.
Il est quasiment certains dans l’esprit du plus grand nombre d’Ivoiriens qu’une certaine indépendance liée à l’affirmation de soi, se lie de plus en plus dans les faits et gestes des uns et des autres. Les chaines du diktat et de l’oppression commencent de plus à faire place à la libre expression. Une sensation subtile de possibilités et d’opportunités nouvelles qui ne dit pas son nom envahit les esprits et nos autorités devraient en tenir compte en ce début d’année afin de mieux canaliser la volonté populaire.
Au plan politique : Les dernières élections législatives ont fini par convaincre les plus sceptiques quand à l’inutilité et au non sens des vieilles habitudes de diktats imposés par les associations politiques. Le verrou de la toute puissance du manitou semble avoir sauté à jamais pour faire place au débat démocratique au sein même des différents groupements politiques. Nul n’est plus assez fort si cette même puissance dont il se réclame n’est pas légitimée par l’onction du peuple. Ainsi, nos gouvernants devraient voir dans cet état de fait la fin d’une certaine ère et le début d’un souffle nouveau qui parait irréversible dans le cours des affaires politiques générales de la Côte d’Ivoire.
Sur le plan sanitaire : Plus qu’un appel, c’est un véritable cri d’alarme à l’endroit des autorités étatiques face aux nouvelles pandémies qui frappent les citoyens de ce pays : Les accidents vasculaires cardiaques (A.V.C), le diabète, les cancers de tout genres qui fleurissent comme des champignons sont une épine dans le dos de tous. Et pourtant les causes de la floraison de ces maux restent bien connues de nos décideurs : Les alcools frelatés, les aliments à fortes doses de produits chimiques qui pénètrent avec une facilité relative sur le territoire national. Une mafia qui ne dit pas son nom sévit au grand dam de nos gouvernants et pout le malheur des habitants de ce pays. Les efforts de l’Autorité de Régulation de la Restauration et des métiers de l’alimentation (A.R.R.M.A) pour lutter contre ces produits aux capacités de nuisance certaines se doivent d’être soutenus. Ce défit, le futur gouvernement du président Alassane Ouattara devrait en faire sa priorité.
Sur le plan éducatif : Une adéquation d’entre la formation et les besoins réels du marché devrait inciter les autorités à plus de vigilance dans les programmes scolaires des universités et grandes écoles qui poussent par-ci et par-là. Le chômage des jeunes est une bombe à retardement qui, s’il n’est juguler à temps, risque de compromettre les prévisions liées au développement et à l’avenir de toute la nation. La Côte d’Ivoire, qui vise l’émergence à l’horizon 2020, se doit de prôner l’excellence dans l’éducation de ses fils et filles.
Si la résolution de ces préoccupations devient une priorité pour le chef de l’Etat et ses collaborateurs, alors le président de la république pourra être certains de passer le cap de cette nouvelle année 2017 dans l’estime de ses concitoyens et de damer le pion à ses ennemis et contradicteurs.