Traîné en justice par un collectif de candidats à la présidence de la Fédération ivoirienne (FIF), Augustin Sidy Diallo, l’actuel dirigeant de l’instance, a lui-même reconnu jeudi que son mandat a pris fin. Le football ivoirien attend désormais l’annonce de la date des prochaines élections.
Plutôt que d’être destitué de sa couronne, Augustin Sidy Diallo préfère la remettre lui-même en jeu. Dans l’attente de la réponse de la justice ivoirienne, qui devait se prononcer mercredi sur la validité de son mandat, le président de la Fédération ivoirienne (FIF), a reconnu lui-même que ses fonctions ont pris fin.
« Le 11 septembre 2011 a eu lieu l’élection à la présidence de la FIF qui m’a permis d’être élu président », a-t-il déclaré jeudi dans l’auditorium de la Caistab, lors d’une cérémonie de célébration de la CAN 2015 organisée pour un sponsor. « J’ai été élu dans cette salle, il y a quatre ans. Cette cérémonie marque aussi la fin de notre mandat de quatre ans », a-t-il poursuivi dans des propos rapportés par Sport-Ivoire.ci, alors qu’un collectif de candidats à la présidence estime que son mandat aurait dû s’achever dès le 30 juin et a saisi la justice en ce sens.
Bien qu’il ait été conforté par la FIFA, Sidy Diallo remettra donc son mandat en jeu face à un collectif de candidats composé de Mamadou Dao, Eric Monnet, Eugène Diomandé et Cheick Oumar Koné. La FIF ou le tribunal de première instance d’Abidjan devraient donc très rapidement fixer la date de la prochaine assemblée générale élective.
Source : afrik-foot.com