Notre présente chronique répond aux ramifications de l’Histoire des Koulango qu’il convient d’exhumer sans concession et sans relâche. En traquant les traces des Koulango et celles des peuples issus de leur postérité, nous-voici dans l’obligation intellectuelle de questionner l’histoire du peuple Baoulé. Un peuple issu de la dynastie Oyoko, famille régnante au trône des Ashanti sans partage à Kumasi (Ghana) depuis 1680. Pour rappel, suffisamment de preuves ont été déjà fournies par les anthropologues pour attester et certifier les origines Koulango de la dynastie Oyoko. Nous n’y reviendront pas la dessus, sauf qu’il convient de rappeler que même certains peuples Akan qui n’étaient pas forcement des Ashanti ont eu à leur tête des Oyoko imposés comme rois.C’était une stratégie inventée par Osei Tutu qui lui a permis de gouverner la Confédération Ashanti et de contenir toute possibilité de rébellion des assujettis. Issue des Oyoko, selon les historiens, nous ne pouvons donc pas douter de la consanguinité de la Reine Abla Pokou avec les Koulango, via les Oyoko. Ce qui va sous entendre l’existence de codes et de symboles dans l’appellation des choses, que seuls les Koulango peuvent décoder afin de mieux rendre compréhensible certains mystères dans l’Histoire des Ashanti et par ricochet celle des Baoulé. Sans être historien ni anthropologue, notre avantage de locuteur de la langue Koulango, pourrait peut-être concourir à la manifestation de la vérité que le Pr Jean Noel Loucou connait certainement et la masquerait à des fins politiques, selon l’Historien Brou Jean Paul.
Notre intervention répond enfin à l’invitation ci-dessous lancée le 9 juillet 2007 par Serge Grah.
« Faut-il enfin briser la glace qui, jusque-là recouvrait l’histoire de la reine Pokou d’un pudique et protecteur manteau de Noé ? Et cela, au nom de la vérité devant l’histoire. Pendant deux siècles environs un pan de l’histoire de la reine Pokou a été volontairement ou involontairement coupé. Pourquoi ? En tout cas, beaucoup d’Ivoiriens aujourd’hui se posent la question et, se la posant, montrent indirectement du doigt ces intellectuels qui suscitent et développent dans l’esprit de la population, des allergies face à la vérité.
Il y a comme une espèce de complicité nationale sur les limites de ce qu’il faut dire et de ce qu’il ne faut pas dire sur l’histoire de la reine Pokou. Des scientifiques et non des moindres ont déjà donné leur version de l’histoire de la reine Pokou. Mais avec les « pièces » que Brou Jean-Paul verse au dossier, force ne serait-il à ces historiens et anthropologues de (re)poser, sur cette histoire de notre héritage culturel national, un nouveau regard ? Sans clichés politiques. Sans catalogue.
Des faits historiques dont l’authenticité a été mise en doute, ont fait l’objet de polémiques pendant longtemps. Notamment « Les manuscrits de la mer morte », « Le suaire du Christ ». Mais, la vérité a fini par éclater un jour. Sans qu’il n’y ait aucun cataclysme.
Quel est donc alors ce pacte secret sur l’histoire d’Abla Pokou ? Il est temps. Il est même grand temps que les intellectuels Ivoiriens rompent ce long et lourd silence suspect pour dire à la face du monde où la reine Abla Pokou a vécu jusqu’à sa mort. Où a-t-elle été inhumée ? Où se trouve son sépulcre ? Ceci dans un seul objectif : l’éclatement de la vérité. Et la restitution des faits de l’histoire. De notre histoire. Rien d’autre. »
Dans la réflexion qui suit, les Baoulé pourraient y trouver de la matière pour décoder l’ordre de succession établi au bénéfice d’Akoua Boni, de bonne foi par la Reine Abran Pokwa ou Ablan Pokwa ou communément Abla Pokou. L’idée, c’est d’enraciner l’histoire d’Abla Pokou dans son historicité afin que les esprits moqueurs cessent d’y voir une légende fabriquée de toute pièce qui serait loin de la vérité. Le sujet est d’actualité avec des éléments nouveaux.
Il y a comme une espèce de complicité nationale sur les limites de ce qu’il faut dire et de ce qu’il ne faut pas dire sur l’histoire de la reine Pokou. Des scientifiques et non des moindres ont déjà donné leur version de l’histoire de la reine Pokou. Mais avec les « pièces » que Brou Jean-Paul verse au dossier, force ne serait-il à ces historiens et anthropologues de (re)poser, sur cette histoire de notre héritage culturel national, un nouveau regard ? Sans clichés politiques. Sans catalogue.
Des faits historiques dont l’authenticité a été mise en doute, ont fait l’objet de polémiques pendant longtemps. Notamment « Les manuscrits de la mer morte », « Le suaire du Christ ». Mais, la vérité a fini par éclater un jour. Sans qu’il n’y ait aucun cataclysme.
Quel est donc alors ce pacte secret sur l’histoire d’Abla Pokou ? Il est temps. Il est même grand temps que les intellectuels Ivoiriens rompent ce long et lourd silence suspect pour dire à la face du monde où la reine Abla Pokou a vécu jusqu’à sa mort. Où a-t-elle été inhumée ? Où se trouve son sépulcre ? Ceci dans un seul objectif : l’éclatement de la vérité. Et la restitution des faits de l’histoire. De notre histoire. Rien d’autre. »
Dans la réflexion qui suit, les Baoulé pourraient y trouver de la matière pour décoder l’ordre de succession établi au bénéfice d’Akoua Boni, de bonne foi par la Reine Abran Pokwa ou Ablan Pokwa ou communément Abla Pokou. L’idée, c’est d’enraciner l’histoire d’Abla Pokou dans son historicité afin que les esprits moqueurs cessent d’y voir une légende fabriquée de toute pièce qui serait loin de la vérité. Le sujet est d’actualité avec des éléments nouveaux.
Après le Pdt Bédié, chef spirituel des Baoulé, le chercheur Médard Kouassi vient de faire son immersion à NSUTA (lire insouta) en région ashanti au Ghana.
Dans l’interview publié par le Quotidien ivoirien Nouveau Réveil daté du 22 décembre 2018,le chercheur croit savoir que l’histoire du peuple baoulé a été tronquée.Il se fonde sur les 11 révélations que lui aurait faites le roi de Nsuta et soutient que l’histoire écrite des baoulés a été tronquée.
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Il relance ainsi ce que révélait 11 ans avant lui un sachant Baoulé.
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Le recoupement de leurs argumentaires communes, non concertés, accrédite, en bien des points, les résultats de nos recherches sur les Koulango, dont des auteurs parmi lesquels E.Mereyowitz affirment qu’ils seraient consanguins avec les Akan. Mieux encore, E.Meyerowitz conclue que les Akan ont pour ancêtres communs les Koulango. Un intérêt épistémologique à creuser…
NSUTA (insouta) signifie en Koulango » Achetez au moins un » ou » Achetez un ». Au Ghana,d’autres sources muettes sur la signification, soutiennent cependant que Nsuta a été fondé par les Bona Nkoran, autre appellation des Koulango, plus précisément les Kolango de Bouna.
S’agissant de Walèbo, ou Wa-lè-bô , cette expression signifie : littéralement :« C’est toi qui est là », Dans le contexte et les circonstances de la présence des Baoulé dans cette partie de la Côte d’Ivoire, Walèbo pourait signifier: « après moi, c’est toi ». » C’est ton territoire », « C’est ton lieu de règne » ou » c’est ton tour de règne ». Cette expression pourrait avoir été prononcée par Abran Pokwa/ Ablan Pokwa/ Ablan Opkowa (Abla Pokou), la reine en signe d’ordre lors de la répartition du territoire occupé actuellement par les Baoulé.
Nous choisissons de parler au conditionnel parce que les deux contestataires de la version officielle croient savoir que le walè serait le nom d’un arbre en baoulé. Y’a-t-il effectivement une espèce de cette appellation ?
Si l’on en croit à Médard Kouassi et au témoignage dans le lien datant de 2007, le fils sacrifié par Abla Pokou serait celui de sa nièce Akoua Boni. Et toujours selon Medard Kouassi, la reine Abla Pokou (stérile), compatissant et reconnaissante à sa nièce Akoua Boni qui ne lui a pas refusé le sacrifice de son enfant, dira: « Baoulè ti kpa« . Ce qui veut dire :« Faire un enfant est bien ».
Enfin, en suivant le récit de Médard Kouassi, une fois à destination, c’est sur injonction de la Reine Abla Pokou que Akoua Boni va s’installer de manière autonome à un autre lieu: Walèbo. Siège du royaume Walèbo. Selon nous, soit Walèbo désigne l’ordre de succession indiqué et souhaité par la Reine Abla Pokou au trône des baoulé après elle, soit elle lui indique que c’est elle Akoua Boni qu’elle installe à cet endroit avec tous les pouvoirs. S’il est vrai qu’Abla Pokou était stérile, alors il est évident qu’elle et le peuple Baoulé étaient tous redevables à Akoua Boni pour le sacrifice de son enfant qu’elle n’a pas refusé à Abla Pokou,ni à la collectivité.
Ainsi, en guise de gratitude, il parait vraisemblable que la reine Abla Pokou ait consenti le droit à Akoua Boni le privilège de se bâtir un royaume distinct du sien en lui garantissant l’autonomie d’action et toute la souveraineté. L’injonction « Walèbô » pourrait traduire ce désir d’Abla Pokou. Ce qu’en dit le descendant Brou Jean Paul est révélateur des limites que s’est volontairement imposées Abla Pokou.« La Reine Abla Pokou n’a jamais été dans le Walèbo (Sakassou) ni même enterrée dans cette région. N’tran’wlê y nouan par déformation N’DRANNOUAN signifie « La limite de ma demeure » et Nkawa par déformation AKAWA, signifie « je reste ici ». Ces phrases ont été prononcées par la Reine Pokou pour mettre fin à l’exode des Baoulé dans cette région. C’est donc à N’drannouan (Bouaké), avec Akawa comme chef-lieu du royaume Baoulé que la reine Abla Pokou a vécu les derniers instants de sa vie et y a été inhumée dans la forêt sacrée de Gnamônou dans le lit du cours d’eau appelée N’drahan-bah… Ce qui a été notre drame, c’est que, c’est seulement autour de 1956 que Akawa a eu ses premiers fils scolarisés. Nous n’avons pas eu très tôt d’intellectuels qui auraient pu faire éclater la vérité des faits historiques et des preuves matérielles. Moi, je ne suis pas un universitaire, mais je me suis intéressé à cette histoire par devoir. Ce sont mes parents qui m’ont légué cette situation, cette charge, cette responsabilité qu’il me faut assumer de toute façon.(…)En 1963 feu le professeur Niangoran Bouah a fait un tour à N’drannouan auprès de Yao Kouamé alors chef de canton. Bien avant lui il y eu Delafosse et Salvert Monier dans le cadre d’une étude régionale de Bouaké. Plus récemment, feu Jean-Marie Adjaffi a effectué un voyage à Akawa où il a pu constater l’existence des preuves dont nous parlons. Feu le professeur Niangoran Bouah et le professeur Jean-Noël Loucou, accompagnés du professeur Biny Kouakou et du recteur N’guessan Kouakou François ont eux aussi fait le déplacement d’Akawa. Après avoir vu ces preuves, il était question que ces professeurs fassent quelque chose afin d’éclairer l’opinion public tant national qu’international de la vraie histoire de la reine Pokou. Malheureusement, peu de temps après leur visite à Akawa, le professeur Jean-Noël Loucou m’a laissé entendre que le rétablissement de la vérité sur l’histoire de la reine Pokou peut être source de conflit qui risquerait d’embraser le peuple Akan. A partir de là, j’ai compris que quelque chose clochait. Car comment comprendre que rétablir un fait dans la vérité peut-il provoquer des conflits ? L’histoire n’est pas une porte close. On peut toujours y apporter sa contribution. Et c’est ce que nous faisons. Les preuves sont-là. On peut les contester intellectuellement si on n’y accorde pas foi, mais on ne peut pas dire honnêtement et donc enseigner à nos enfants que dire la vérité va embraser un peuple. Nous, nous allons toujours dire haut et fort, avec la caution du canton N’drannouan, que la reine Pokou n’a jamais été dans le Walèbo. Quitte à ce qu’on nous prouve le contraire.
Ce qui est aussi la vérité, c’est qu’une braise de feu ne peut pas rester longtemps cachée dans un tissu. Elle finira par sortir un jour ou l’autre. A l’époque, nos parents n’avaient pas trouvé nécessaire de dire la vérité sur l’existence des attributs royaux de la reine Pokou de peur d’être victimes de vols et de voir le site du sépulcre de la reine devenu aujourd’hui sacré être profané. Parce que, le N’drannouan avait déjà été victime de vol et de pillage. N’eut été leur vigilance et leur promptitude, nos parents auraient tout perdu de l’héritage à eux légués par la reine. Cet événement a donc obligé nos parents à considérer l’histoire de la reine comme un tabou. Mais, aujourd’hui, les données ont considérablement changé. La génération actuelle est celle qui a le plus soif de vérité et de connaissance. On ne peut pas les lui refuser.
Il faut que les Ivoiriens sachent que l’histoire de la reine Pokou n’est pas une légende. C’est une personne qui a vécu et les traces de son existence sont là pour l’attester. Il faut qu’ils retiennent également que l’histoire de la reine Abla Pokou a été tronquée à des fins politiques et au profit d’une poignée d’individus…
Par ailleurs, le Président de la République (Laurent Gbagbo) qui est historien-chercheur connaît certainement la version que nous défendons. Nous allons lui faire parvenir notre travail afin qu’il s’aperçoive au regard des preuves que nous détenons, de la manipulation qu’il y a eu autour de l’histoire la reine Pokou qui, faut-il le dire, fait partie aujourd’hui du patrimoine culturel et historique de la Côte d’Ivoire ». Brou Jean Paul, Historien. Propos recueillis par Serge Grah publié le 9 juillet 2007.
Ce qui est aussi la vérité, c’est qu’une braise de feu ne peut pas rester longtemps cachée dans un tissu. Elle finira par sortir un jour ou l’autre. A l’époque, nos parents n’avaient pas trouvé nécessaire de dire la vérité sur l’existence des attributs royaux de la reine Pokou de peur d’être victimes de vols et de voir le site du sépulcre de la reine devenu aujourd’hui sacré être profané. Parce que, le N’drannouan avait déjà été victime de vol et de pillage. N’eut été leur vigilance et leur promptitude, nos parents auraient tout perdu de l’héritage à eux légués par la reine. Cet événement a donc obligé nos parents à considérer l’histoire de la reine comme un tabou. Mais, aujourd’hui, les données ont considérablement changé. La génération actuelle est celle qui a le plus soif de vérité et de connaissance. On ne peut pas les lui refuser.
Il faut que les Ivoiriens sachent que l’histoire de la reine Pokou n’est pas une légende. C’est une personne qui a vécu et les traces de son existence sont là pour l’attester. Il faut qu’ils retiennent également que l’histoire de la reine Abla Pokou a été tronquée à des fins politiques et au profit d’une poignée d’individus…
Par ailleurs, le Président de la République (Laurent Gbagbo) qui est historien-chercheur connaît certainement la version que nous défendons. Nous allons lui faire parvenir notre travail afin qu’il s’aperçoive au regard des preuves que nous détenons, de la manipulation qu’il y a eu autour de l’histoire la reine Pokou qui, faut-il le dire, fait partie aujourd’hui du patrimoine culturel et historique de la Côte d’Ivoire ». Brou Jean Paul, Historien. Propos recueillis par Serge Grah publié le 9 juillet 2007.
Si tant est que cette version est vraie, alors, il est logique qu’après la mort de la Reine Abla Pokou, Akoua Boni émerge à sa place, avec la conséquence de faire de tous les baoulés ses sujets. L’autre conséquence, c’est qu’Abla Pokou étant stérile, elle n’a pu laisser une lignée légitime à part celle d’Akoua Boni. Et Akwa Boni, doublément légitimé lors du sacrifice de son enfant et plus tard par l’onction et l’affection qu’avait Abla Pokou pour elle au point de lui conférer tous les droits de succession en plus de l’établir sur un royaume autonome, sa légitimité ne pouvait souffrir d’un doute. Mais il serait erroné de déduire de cette légitimité naturelle d’ Akoua Boni pour nier l’existence d’Abla Pokou en tant Reine historique du peuple Baoulé.
Le Prof Allou René, Professeur Titulaire d’Histoire à l’Université FHB semble etre d’avis qu’Abla Pokou n’avait pas d’enfant vierge à son âge parce que déjà vieille ou abriwa en Twi.
Au moment où nous bouclons cette réflexion sur l’histoire nous aurions voulu que les historiens demeurent les personnes ressources les plus habilitées pour nous éclairer sur nos interrogations de profanes. Mais grande est notre étonnement d’apprendre que le Prof Jean Noel Loucou, un sachant accepte de laisser enseigner dans nos Universités des histoires tronquées ou fabriquées au motif qu’enseigner la vérité mettrait les Akan en conflit.
Si l’Histoire authentique n’est plus celle qui mérite d’être partagée à nos enfants, et qu’à la place ce sont des histoires politiquement correctes qui sont enseignées dans nos universités, nous ne savons plus sur qui compter pour retrouver la vérité. Et c-est las d’attendre que des intellectuels non de formation initiale d’historien prennent de plus en plus leurs responsabilités pour investiguer sérieusement sur le passé et le devenir de leur peuple.
Et devant la démission coupable des sachants (historiens,anthropologues, linguistes, sociologues, philosophes…)
Le Vieux Ménékré n’a d’autres choix que de s’inviter à la philosophie: « Le temps qui était le temps n’est plus le temps qui est le temps ».
C’est l’expression des temps nouveaux, à savoir que Dieu se servira des personnes non expertes pour confondre les experts attitrés sur leur propre terrain.
Celui qui ne saura pas discerner les signes des temps nouveaux, attendra vainement que les professeurs titulaires de droit disent le droit; les professeur titulaires d’Histoire professent l’Histoire des peuples, les pasteurs, les prêtres et les imam enseignent la droiture et la justice.
L’attente risque d’être vaine a moins de se rappeler qu’à 12 ans, Jésus enseignait la Thora aux Docteurs de La loi, aux yeux desquels la vérité était jusque là voilée, non pas de leur fait, mais par la seule volonté de celui qui révèle les choses cachées et qui amène à l’existence les choses qui n’existent pas encore.
Nous disons que les Koulango ont engendré les Ashanti qui ont engendré à leur tour les Akan dont les Baoulé. Et nous disons que l’expression « Walèbo » est un code que seuls les Koulango peuvent décoder afin d’instaurer un climat de paix autour du trône de leurs petits fils, les Baoulé.
Enfin Abla Pokou est la déformation d’Ablan qui est à son tour la déformation d’Abran, nom Koulango, nom des enfants de sexe féminin nés un mardi. Le masculin c’est Kobran en Koulango, déformé en Kablan en Agni. Modernisé en Français, on dira Kobenan. Les exemples sont légions.
« L’histoire est un témoignage donc repose la vérité et la vérité, vous le savez, est très belle quand elle est nue », disait Felix Houphouet Boigny.
Accusé, il reste au Professeur Jean Noel Loucou, formateur attitré des enseignants d’Histoire de ce pays et également membre de « L’association des historiens africains »de dire sa part de vérité, alors là la vérité dans toute sa nudité sans mascara ni maquillage.
Pour rappel, voici le chef d’accusation: « le professeur Jean-Noël Loucou m’a laissé entendre que le rétablissement de la vérité sur l’histoire de la reine Pokou peut être source de conflit qui risquerait d’embraser le peuple Akan. A partir de là, j’ai compris que quelque chose clochait. Car comment comprendre que rétablir un fait dans la vérité peut-il provoquer des conflits ? L’histoire n’est pas une porte close. On peut toujours y apporter sa contribution. Et c’est ce que nous faisons. Les preuves sont-là. On peut les contester intellectuellement si on n’y accorde pas foi, mais on ne peut pas dire honnêtement et donc enseigner à nos enfants que dire la vérité va embraser un peuple. » dixit Brou Jean Paul.
Pour notre part, en l’absence de réponse de l’accusé aux chefs d’accusations portés par les sachant depuis onze ans, notre version de l’histoire des Baoulé est réputée validée sur le fondement du recoupement des contributions du Prof René Allou, du chercheur Médard Kouassi et de Brou Jean Paul,historien.
K. DAPA Donacien
Chroniqueur Indépendant
Auteur de La Fabuleuse Epopée Koulango Exhumée.
Email:dapadonacien@yahoo.fr