Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net
La loi Christiane Taubira a eu ses 20 ans d’existence le lundi 10 mai dernier. Les membres de la plateforme de l’association des antillais, guyanais et martiniquais résidant en Côte d’Ivoire ont organisé une journée commémorative pour rendre hommage à Christiane Taubira, pour avoir reconnu l’esclavage et la traite comme crime contre l’humanité.
Cette journée commémorative qui avait pour thème « Les femmes et la liquidation du système esclavagiste à la Martinique 1848-1852 » a été célébrée le samedi 08 mai dernier au siège de ladite association à Cocody en présence du Consul de France, Saupierre Laurent.
Selon Rollande Etté présidente de ladite association, « commémorer cette journée est un devoir culturel qui met en exergue la lutte pour la liberté menée par Lumina Sophie en 1870 ». Poursuivant, elle a fait savoir que cette révolte a eu lieu sur l’île de la Martinique dans un contexte marqué par le racisme .
Georges Ravoteur et Emilie Rubrice ont, pour leur part rappelé les humiliations que les femmes avaient subi à cette époque. « La femme n’avait pas le droit de mieux s’habiller, elle vivait dans un milieu ségrégationniste, privée de liberté, celui d’une société à économie de plantation reposant sur le système esclavagiste », ont-ils expliqué.
La Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves est l’occasion de rendre hommage à ceux qui ont souffert et sont morts aux mains du système cruel de l’esclavage.
Notons que l’Association des Antillais et Guyanais a été créée le 10 mai 1953. Communautaire à l’origine, elle est devenue aujourd’hui un véritable pont culturel entre la Caraïbe et la Côte d’Ivoire.