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Côte d’Ivoire – Le parti de Gbagbo appelle la population à poursuivre les manifestations « pacifiques » contre Ouattara

Déclaration du FPI suite aux manifestations du jeudi 10 septembre 2015 : Deux morts, un disparu et plusieurs arrestations.

La Coalition Nationale de la Jeunesse pour le Changement (CNJC) a organisé dans la journée du jeudi 10 septembre 2015, des manifestations à Abidjan et dans différentes localités de la Côte d’Ivoire. Les manifestations, selon les termes de la note transmise aux autorités ivoiriennes, avaient pour but de protester contre la candidature anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle prochaine et de réclamer des conditions démocratiques pour des élections justes, transparentes, équitables et apaisées .Ces manifestations, qui se voulaient pacifiques, ont été violemment attaquées dans plusieurs localités, par les militants du Rassemblement des Républicains (RDR) dûment identifiés, appuyés par des chasseurs traditionnels appelés « Dozos » et d’anciens rebelles en armes, avec des miliciens de ce parti dont Alassane Ouattara, le chef d’Etat actuel, est le président, au mépris des prescriptions constitutionnelles qui interdisent au chef de l’Etat d’être ou de demeurer chef d’un parti politique.

Cette énième attaque des manifestations de l’opposition a causé d’importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Pour l’heure, le bilan connu se présente globalement comme suit : Des véhicules brûlés ; des habitations incendiées ; Dix (10) personnes arrêtées ; deux personnes tuées ; une personne portée disparue.

Le Front Populaire Ivoirien (FPI) observe que la violence du régime Ouattara, qu’il ne cesse de dénoncer, vient encore une fois, de causer des dégâts et d’endeuiller des familles du pays. La propension à la violence est de loin la principale caractéristique du RDR et de son gouvernement. C’est cette propension à la violence de ce parti, dont le chef tient en mépris la Constitution et les lois du pays, qui a conduit la Côte d’Ivoire dans la guerre et autres désastres dont le pays a aujourd’hui toutes les peines à sortir.

Le FPI rappelle que les manifestations pacifiques sont un droit démocratique, qui devrait s’exercer en toute quiétude dans tout pays, surtout à la veille de l’organisation d’une élection présidentielle. C’est le lieu de faire remarquer que la violence meurtrière que le régime Ouattara a opposée aux manifestants aux mains nues, par les forces armées nationales et leurs militants armés en lieu et place des forces régulières de police, ce jeudi 10 septembre, n’est qu’un avant-gout de ce qu’Alassane Ouattara et les siens réservent à la population à l’occasion de la parodie d’élection qui est prévue pour le mois d’octobre prochain.

C’est pourquoi le FPI en appelle au peuple souverain de Côte d’Ivoire, à tous les démocrates d’ici et d’ailleurs, à toutes les personnes physiques et morales, éprises de justice, de paix et de démocratie, afin que soit mis fin au cycle de violence meurtrière entretenu par le régime Ouattara.

Le FPI demande à ses militants, mais également à toute la population ivoirienne, de se mobiliser encore plus, pour la poursuite dans les prochains jours des manifestations pacifiques, en vue de préserver la Côte d’Ivoire d’un chaos irrémédiable dans lequel Alassane Ouattara et les siens semblent déterminés à la plonger. Il vaut toujours mieux prévenir que guérir ! Notre devoir de fils et de filles de la Côte d’ivoire , notre pays, nous impose de la préserver du pire, en nous mettant d’accord, par le dialogue et la concertation, sur ce qui peut nous unir. C’est avec l’apport de tous et de chacun que nous y arriverons !

Ivoiriennes, Ivoiriens, Le pays nous appelle ! « Levons nous aujourd’hui pour garantir demain et pour ne pas perdre notre cher pays » .
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Koné Boubacar,
SG, Porte-parole par intérim

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