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Côte d’Ivoire/ La fin de l’Etat de Droit-où la misère bat son plein

En réplique à un coup d’État institutionnel, la désobéissance civile est en action, car la Côte d’Ivoire est en train de devenir un champ de ruines de la démocratie, le pouvoir est capturé par un homme, un groupe d’amis, un parti, un clan qui capte tous les profits et richesses de la nation et entend bien que cela puisse continuer en toute impunité.

« L’élection sera donc virtuelle, adieu la grande idéologie, le multipartisme est condamné à disparaître le jour des élections, la baguette magique du Président et de ses sorciers juristes et de ses comptables électoraux est sans pareil… »

Faut-il voir un signe des dieux dans le décès soudain du dauphin du mandataire actuel de la Côte d’ivoire, le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, âgé de 61 ans, dont la disparition a rebattu les cartes d’une élection à haut risque. Tout cela s’est produit pendant que la misère morale et économique du peuple est ignorée des médias invités à faire des circuits touristiques présidentiels qui leur ont été concoctés, pour suivre la parcours idyllique d’un chef d’État sur le déclin qui promène les journalistes dans ses rencontres avec l’intelligentsia, pour leur présenter les nantis qui profitent des largesses du régime avec les fous du roi.

Pour le chef de l’État, dix ans de pouvoir sans partage avec les pauvres et ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, cela ne suffit pas au mandataire qui se veut éternel dans l’exercice du pouvoir en « fabriquant de toutes pièces une Constitution » faite spécialement à sa mesure, interdisant le double mandat, mais seulement à partir de la nouvelle constitution… ce qui devrait lui ouvre la possibilité de se vautrer dans un 3ème  et même dans un 4ème mandat… et plus si affinités car si l’on change à nouveau la constitution on peut continuer ainsi jusqu’à perpète…

Du jamais vu en matière de démocratie, sauf en Afrique et c’est justement ce détail qui en fait le « label des dictateurs » qui trouvent des astuces pour s’éterniser au pouvoir ou à défaut installer un fils, un frère, un véritable ami qui pourra fermer les yeux sur les excès de pouvoir, l’enrichissement personnel, la corruption, les crimes d’État et tout ce qui aura été fait et qui mériterait une traduction automatique devant les tribunaux et surtout devant des juges totalement indépendants du régime et qui ne feraient qu’appliquer le droit et rien que le droit.

Le président ne se rend pas compte que son interprétation du droit sur un troisième mandat le ridiculise devant la communauté internationale, et que retiendrons les livres d’histoire par rapport à Félix Houphouët-Boigny, ce président qui a construit des liens historiques et d’amitiés avec la France, dont le mandataire actuel a été premier ministre mais qui n’a rien appris de lui quand on voit la façon dont il s’accroche à son siège présidentiel, au point de tirer la nappe jusqu’à renverser tout ce qu’il y a dessus en causant de nombreux dégâts pour ne pas avoir su quitter en respectant la Constitution la table à temps, pour le bien de son peuple, en organisant une digne succession démocratique par les urnes avec un vrai multipartisme sans esprit de revanche. C’est à cela que l’on voit un véritable homme d’État.

Ainsi, avec toutes ces manigances, l’élection qui n’a pas encore commencé affiche en toute impunité 15 morts au compteur et qui par conséquent ne pourront pas voter. A l’heure actuelle, il devrait avoir ces morts sur la conscience en plus du reliquat des élections précédentes… et ce n’est pas en racontant « qu’il a croisé dans les rues des gens avec des couteaux entre les dents » qu’il peut traiter ces gens imaginaires qu’il a vu dans ses rêves les plus fous et qu’il qualifie de « gens sans foi ni loi » qu’il arrangera la situation, alors qu’il n’a pas la foi dans la démocratie et qu’il ne respecte pas non plus la Loi la plus fondamentale qui est la Constitution et dont son interprétation personnelle et celle de ses complices montre qu’il foule du pied toutes les règles de bon sens et du droit le plus élémentaire pour sauver son siège et échapper à un véritable inventaire de ce qu’il a fait mais surtout de ce qu’il n’a pas fait pour le bien-être du peuple ivoirien.

Il vient de faire une visite d’État de quatre jours avec sa Cour dans ses provinces suivi par quelques journalistes aveugles à qui il a oublié de faire visiter les bidonvilles et les pauvres qui ont le mal vivre dans ces lieux et qui n’ont rien vu passer dans les distributions du COVID 19 qui leur étaient destinées par les autorités mondiales qui luttent contre la pandémie lesquelles ont été réparties entre les nantis du pouvoir. pendant que la misère ignorée par les médias dont l’attention a été détournée, car invités à faire des circuits touristiques officiels plutôt qu’à visiter les bidonvilles et les pauvres qui sont dans la misère la plus grande pendant que les chiffres officiels affichent un montant annuel de 441,50 dollars soit un tout petit peu plus de 1 dollar par jour (sans commentaire). Et que l’école est devenue payante alors qu’avant la pandémie du coronavirus, la Côte d’Ivoire continuait d’afficher l’une des croissances économiques les plus fortes du continent africain et du monde, projetée à 7 % en 2020, Vers qui vont les profits en matière économique ?

En matière de corruption la Côte d’Ivoire vient encore de reculer d’une place pour occuper le 106è rang mondial sur 180 pays en matière de  corruption au niveau du secteur public, selon le Rapport 2019 de l’ONG Transparency International sur l’indice de perception de la corruption.

Plus grave, selon le classement de la Banque mondiale, la Côte d’ivoire gérée par le président actuel demeure l’un des pays du monde où les inégalités entre les sexes sont les plus marquées. De plus, selon la même source, le pays gagnerait à redistribuer davantage les fruits de sa bonne performance économique aux populations les plus vulnérables, à intégrer davantage les femmes dans l’économie et à développer son capital humain afin de mieux répondre aux besoins du marché du travail, car faute de formation réelle à destination de la population la création de produits et services modernes requiert des compétences qui manquent encore à la main-d’œuvre locale

Et ce n’est pas en lisant FRATERNITÉ MATIN que l’on peut savoir ce qui se passe en République de Côte d’Ivoire qui est à la 68ème place au classement sur le liberté de la presse de Reporters sans frontières, et ce n’est pas non plus en lisant les reportages sur celui qui veut s’installer royalement au pouvoir jusqu’à ce qu’il soit rappelé par l’éternel et dont la devise pourrait être « tout va très bien madame la marquise ».

C’est en voyant « l’État dans un tel état », que les pauvres, les indigents, les oubliés commencent à écouter la mélodie de la désobéissance civile qui fait que la majorité de la population est terrée chez elle de peur d’être victime de ce qui se passe réellement dans le pays, dont le président n’a pas peur de commencer à faire perdre la vie à tous ceux qui veulent lui barrer la route et dont on commence à compter le nombre qui est déjà supérieur aux dix doigts de la main, tout cela pour qu’il puisse se frayer un chemin électoral vers le pouvoir et dont personne n’ose parler, tellement la communication est ficelée par une main de fer dans un gant de velours et qui avec les morts que l’on vient de découvrir est en réalité une main désormais ensanglantée qui essaye d’enfiler des gants blancs afin de faire un tour de passe- passe électoral.

Faut-il rappeler qu’en mars 2020, la constitution et le code électoral ont été révisés et adoptés par les deux chambres du Parlement et promulgués par le président actuel alors que l’opposition réclamait une modification constitutionnelle par voie référendaire, de plus l’opposition conteste la légitimité juridique de la Commission électorale indépendante (CEI) chargée d’organiser les prochaines élections.

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) d’Henri Konan Bédié et le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo, ainsi que les partis proches de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, n’ont pas participé aux discussions ayant abouti à la mise en place de la CEI.

Ce désaccord, ainsi que les querelles autour de la délivrance de nouvelles cartes d’identité qui serviront également de cartes d’électeurs pour la première fois dans le pays, avec tout ce que cela peut comporter en matière de fraudes, font craindre à minima un regain de tensions dus à ces élucubrations électorales et au pire une paralysie totale du pays.

Autre cerise sur le gâteau, le Conseil constitutionnel a validé, le 14 septembre dernier, la candidature du président sortant afin qu’il puisse solliciter un nouveau mandat. Par contre, dans un même élan, les candidatures de Guillaume Soro et Laurent Gbagbo ont, en revanche, été déclarées comme par hasard irrecevables.

Ainsi FRATERNITÉ MATIN, toujours lui et dont on aimerait avoir des certitudes sur l’indépendance politique des journalistes, nous parle de la disponibilité du Président sortant pour un dialogue politique… mais avec qui ???, car il y avait au départ 44 candidats… dont 40 autres ont été éliminés pour les raisons les plus diverses, il n’en restait donc plus que 4 dont deux se sont retirés d’eux même en voyant la manière dont la Commission électorale qui n’a d’indépendance que le nom a éliminé les grands candidats. S’ajoute à cela ce que l’on peut observer, à savoir l’absence d’observateurs impartiaux, ceux attendus étant dores et déjà qualifiés de partisans en raison de leur aveuglement sur tout ce qui vient de se passer et qui a abouti à mettre dans un mouchoir de poche les 2 seuls candidats restants… dont l’adversaire électoral du mandataire actuel n’ose pratiquement plus bouger de chez lui pour mener campagne car il sait que la limite de vie à trépas est vite franchie par le caprice du prince…

En ce qui concerne la surveillance des opérations électorales, pour la population, la réalité est que les observateurs internationaux sont des membres de la communauté de la Communauté Économique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui siège au Nigeria, mais qui a été légitimée par le traité de Lagos signé le 28 Mai 1975 par quinze pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo).

 Or, nombre d’entre eux habitent la Côte d’ivoire et selon la population en matière de contrôle électoral, ils font la pluie et le beau temps… et la répartition des richesses économiques font qu’en définitive la population ne profite que de 1% de ce qui reste…

L’élection sera donc virtuelle, adieu la grande idéologie, le multipartisme est condamné à disparaître le jour des élections, la baguette magique du Président et de ses sorciers juristes et de ses comptables électoraux est sans pareil, exit son ancien bras droit, Guillaume Soro, exclu de la présidentielle en raison de son casier judiciaire fabriqué sur mesure, il ose même affirmer que « droit a été dit » autrement dit « le droit de se taire » et que ses concurrents exclus de la course l’ont été conformément aux lois ivoiriennes. Allusion à Guillaume Soro, Laurent Gbagbo… et les autres…

Quelle chance pour le président actuel de pouvoir se présenter autant de fois qu’il veut avec sa baguette magique constitutionnelle qui permet de remettre les compteurs à zéro chaque fois que l’on révise la Constitution…

Faut-il rappeler ici que la précédente élection a comptabilisé plus de 3.000 morts victimes de graves violations du Droit international humanitaire (DIH)… Or, il faut se souvenir du 1er discours du président Ouattara après l’arrestation du président Gbagbo : « Je réitère ma volonté de mettre en place une commission vérité et réconciliation qui fera la lumière sur tous les massacres, crimes et autres violations des droits de l’homme » une promesse en l’air qui n’a rien changé depuis 2011, bien au contraire et ce n’est pas le deal : Ouattara va gracier Gbagbo une fois réélu pour effacer la condamnation à 20 ans d’emprisonnement prononcée par la justice ivoirienne spécialisée dans les crimes économiques qui permettent de neutraliser les opposants et dont l’affaire dite du «braquage de la BCEAO» ne respire pas la transparence juridique, pendant que la Cour Internationale de Justice graciait Gbagbo, même si sa libération a donné lieu à une suspension de sa mise en liberté par le Procureur de la CPI, dont la décision a été qualifiée « d’acharnement politique » par l’opposition qui n’a pas hésité un seul instant pour dire que : « c’est du dilatoire juridique et de l’acharnement politique pour maintenir le plus longtemps possible loin de leur pays Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, et les empêcher de prendre part à la vie politique de la Côte d’Ivoire ».

En effet, d’après le média d’investigation The Africa Report, lors d’un déjeuner au Palais de l’Elysée qui a eu lieu le 4 septembre dernier, le président Emmanuel Macron et son homologue ivoirien venu se plaindre des actions menées par Guillaume Soro depuis la France, « ont abordé l’épineuse question du troisième mandat que Alassane Ouattara voulait briguer en violation totale de la Constitution ivoirienne qui limite les mandats à deux. Toujours selon cette même source et sur ce sujet précis, Emmanuel Macron n’a pas manqué de faire part de ses inquiétudes au président ivoirien à qui il a d’ailleurs suggéré de reporter les élections afin que lui (Ouattara), Laurent Gbabgbo et Henri Konan Bédié démissionnent. Toujours selon la source, l’objectif de Macron, à travers cette suggestion, est de favoriser un dialogue entre leaders politiques ivoiriens qui mènera à une succession incarnée par la jeunesse ».

Dans la continuité de cette rencontre, c’est le nouvel ambassadeur de France Jean-Christophe BELLIARD qui suit désormais le processus électoral en Côte d’ivoire.

Nombreux sont ceux qui qualifient le silence des médias « de complices » sur ce qui se passe au nom d’intérêts supérieurs que la population aimerait mieux connaître. Ce silence est dû aux agressions contre les journalistes de la part des forces de l’ordre, notamment en marge des manifestations, agressions dont Reporters sans frontières nous confirme qu’elles n’ont pas disparu.

La nouvelle loi sur la presse précise qu’aucun motif ne justifie l’emprisonnement de journalistes, or cette loi est bafouée puisqu’en 2017, huit d’entre eux en ont été victimes. Même si les délits de presse sont dépénalisés, des journalistes ont été arrêtés et placés en garde à vue en 2019 dans le cadre de leur travail.

Tout ceci encourage les journalistes à ne rien dire et à ne rien écrire qui puisse déplaire au mandataire actuel qui avait vocation à écrire ses mémoires dans sa résidence de MOUGINS en FRANCE, loin des « vuvuzelas » de la politique nationale pour savourer sa retraite…

C’est le même qui déclarait le plus sérieusement du monde en 2016 devant le corps diplomatique, qu’il était décidé à passer la main en 2020 en déclarant « je veux dire à ceux qui doutent de notre souci, c’est de préparer l’avenir, c’est de transférer le pouvoir à une nouvelle génération dès 2020… »

Faute de pouvoir les écrire lui-même, voici que le 1er  septembre dernier à la Maison de la presse à Abidjan, ce grand écrivain génial illuminé par sa foi et son aveuglement pour le mandataire actuel qui répond au nom de Ibrahima Diarrassouba, qui se définit comme étant un spécialiste dans le domaine de la sécurité et de la gestion des conflits, a présenté le Tome 1 de son premier ouvrage littéraire intitulé modestement sans rire : « Alassane Ouattara, le prodige » et sous-titré « Comme un envoyé de Dieu » qui a modestement pour objectif d’annoncer que « cette œuvre est un pur panégyrique destiné à immortaliser un pan de l’histoire de la vie du Président Alassane Ouattara » et ce n’est pas tout, il annonce fièrement qu’il y aura le Tome 2 très bientôt et les Tomes 3 et 4 vont lui suivre. Car, pour lui, il ne faut pas s’arrêter d’écrire pour immortaliser le travail gigantesque de l’homme. Il a par ailleurs, invité les militants, sympathisants et alliés du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) ainsi que ceux des autres bords politiques, à se procurer cet essai. Et ce, a-t-il soutenu, pour conforter le soutien des premiers au Président Alassane Ouattara et changer l’opinion des seconds sur le Chef de l’État. »

Il n’est pas interdit de penser que cet ouvrage incroyable sera présent dans toutes les bibliothèques du pays et que les étudiants seront fortement invités non seulement à le lire mais aussi à l’étudier, peut être que dans l’attente du grand prix littéraire « cire pompes du Sire », l’auteur fournira également à ses lecteurs les étagères pour empiler ses 4 tomes de stupidités qui certainement vont lui permettre de gagner beaucoup d’argent si ce n’est pas déjà fait et encore plus si le président est élu, ce qui lui permettra de ne jamais rejoindre les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, car c’est important d’avoir un écrivain qui prend le président pour un envoyé de dieu…

Aujourd’hui, personne ne réalise à quel point le peuple ivoirien est maltraité par un pouvoir qui perd chaque jour un peu plus de sa légitimité et de sa crédibilité en utilisant la force et la ruse et en s’enfonçant dans les manœuvres de diversion, pendant que la conscience nationale est en train de s’éveiller ou de se réveiller, force est de constater que quel qu’en soit le prix le peuple désormais n’est pas prêt à lâcher prise,

Le 14 septembre dernier, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait affiché sa préoccupation concernant la situation en Côte d’Ivoire où le processus électoral avait, selon elle, commencé dans « un climat politique tendu et sur fond de déclencheurs de violence préexistants liés à des questions de nationalité, de clivages régionaux et ethniques toxiques, d’inégalités économiques, de discrimination et d’impunité pour les crimes passés », autant de choses que le président actuel n’a pas été capable de comprendre et de maîtriser.

La récente visite de M. Chambas, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a exhorté les Ivoiriens à agir « en synergie et en concertation pour préserver l’unité et la paix » et a tenu à réaffirmer l’attachement des Nations Unies à l’organisation d’une élection présidentielle « pacifique, inclusive, transparente et crédible ».

Pour l’ONU, la pauvreté ne se limite pas au manque de revenus ou de ressources productives qui garantissent des moyens de subsistance durables. Elle se manifeste aussi par la famine, la malnutrition, l’accès limité à l’éducation et aux services de base, la discrimination sociale, l’exclusion, ainsi que le manque de participation dans les prises de décision.

La lutte contre la pauvreté est devenue le phare qui doit guider ceux qui veulent aider la population et qui en sont empêchés par des manœuvres politiciennes présidentielles ivoiriennes indignes de ceux qui les pratiquent et qui seront bientôt dénoncées devant la communauté internationale en raison de leur impuissance à remédier contre ce fléau des temps moderne dû à la corruption qui entraîne mathématiquement une mauvaise répartition des richesses.

« Aujourd’hui, personne ne réalise à quel point le peuple ivoirien est maltraité par un pouvoir qui perd chaque jour un peu plus de sa légitimité et de sa crédibilité en utilisant la force et la ruse et en s’enfonçant dans les manœuvres de diversion »

 Faute de satisfaire les besoins élémentaires de la population, ils doivent tout faire pour favoriser la mise en place et l’aide d’organisations internationales pour y porter de véritables remèdes, car derrière ce mot pauvreté se cache la faim, les difficultés d’accès aux soins de santé, à l’eau et à l’éducation, l’octroi de chances égales aux hommes et aux femmes et la protection des ressources naturelles pour les générations futures, toutes choses qu’au bout de 10 ans de pouvoir sans véritable partage le constat du mandataire actuel est particulièrement décevant.

Source : mediapart.fr

 

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