Par Christ Zorro-Afriquematin.net
Assemien Assamoi Eimonlong, instituteur à l’E.P.P Dossafe de Boundiali a été sommé de s’expliquer suite à un post qu’il a fait sur sa page facebook, à travers lequel l’enseignant a utilisé les mots « SAUVAGE » et « SAUVAGEMENT ».
Voici la demande d’explication qui lui a été adressée par sa hiérarchie:
« Demande d’explication adressé à Mr Assamoi Assemien Emonlong, instituteur matricule 403204c, E.P.P Doussafê Fofana de Boundiali ( I.E.P Boundiali) cel 07.10.20.34.
» Vous avez dans un post sur votre page facebook en date du 07-10-2016: » suite et fin de la tournée sauvage de mobilisation des membres militants et sympathisans du M.I.D.D ( Mouvement des Instituteurs pour la Defense de leur Droits), section de Boundiali avec à sa tête le secretaire géneral local, le camarade Coulibaly D. David, dans les differentes écoles de la ville… » « dans un post, vous terminez par: » Sauvagement votre honneur et dignité »
Je précise que vous avez publié un autre post, certainement supprimé à ce jour, qui reprend les mêmes termes promettant une journée » mercredi sauvage et mémorable ». Je vous demande de m’expliquer, pour l’instituteur que vous êtes, donc un éducateur ayant des droits qu’il prétend défendre (au mépris de ceux des enfants), ce qui justifie les termes de sauvage et de sauvagement que vous avezemployé. Boundiali le 17 octobre 2016
Le Directeur régional – Bieza Gervais. »
La vérité des faits
En quoi un post privé sur sa page personnel facebook peut-il constituer une faute professionnelle pour un instituteur au point de susciter une demande d’explication de la part de sa hierarchie ?
En réalité, M. Assemien n’a rien à se reprocher. L’on se souvient que la ministre en charge de l’Education Nationale, Mme. Camara Candia avait utilisé les termes « SAUVAGE » et « SAUVAGEMENT » en réaction du durcissement de la position du secrétaire général du M.I.D.D, Mesmin Comoé, pendant le bras de fer qui les opposait.
C’est se couvrir de ridicule que de rechercher une faute professionnelle là où il n’en existe pas et tout simplement un abus de pouvoir du Directeur Régional que de s’immiscer jusque dans l’intimité de ses collaborateurs et de les interpeller sur des propos non officiels.