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Côte d’Ivoire: Henri Tohou (opposant ivoirien) demande une transition de 2 ans.

Par Pacôme Gneninhou (Stagiaire) – Afrique Matin.Net
Le Candidat malheureux aux élections de 2010, Henri Tohou a tenu une conférence de presse ce jeudi 01 mars 2018 dans les locaux de la librairie carrefour à Cocody Saint-Jean. L’objectif principal  de cette conférence était d’interpeller la classe politique afin d’éviter une seconde crise post-électorale en 2020. 
Lors de cette conférence de presse,  Henri Tohou a fait l’historique de la politique ivoirienne. Pour lui, L’histoire récente et triste de notre pays et la situation qui prévaut au sein de la classe politique en Cote d’Ivoire  exige qu’on agisse maintenant et non demain ; « ensemble pour sauver notre pays et nos enfants de violences politiques inutiles.  le départ de Monsieur Youssouf Bakayoko de la direction de la  Commission électorale Indépendante (CEI) ne devrait faire l’objet d’un débat. A partir du moment où de l’organisation des élections présidentielles dont il fut le chef, a causé la mort de plus de 3000 personnes, il devrait de lui-même démissionner pour le respect de la mémoire de ces disparus et, de même que le professeur Yao N’DRE ne peut présider une quelconque institution chargée des élections dans ce pays, Monsieur Youssouf Bakayoko devrait lui aussi être interdit d’occuper un tel poste »,  a-t-il déclaré.
Poursuivant son propos, il dira que vu les tensions internes  et externes les divisions au sein de la coalition au pouvoir et les divisions au sein des partis de l’opposition, il serait nécessaire et indispensable de mettre   en place «  un gouvernement de transition pour un mandat de 2 ans, non renouvelable, à une semaine de la fin du mandat du président Ouattara». 
Un  gouvernement composé des représentants des partis ayant participé à la présidentielle 2010 et/ ou aux législatives ; des ex candidats à la présidentielle; des représentants de la société civile et des fils et filles de toutes les régions et religions dont
L’enjeu est non seulement de ramener la fraternité au sein de la classe politique mais aussi de réconcilier la Cote d’Ivoire avec elle-même et ses voisins. A-t-il conclu.
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