En Côte d’Ivoire, le candidat indépendant Essy Amara croit en ses chances à la prochaine présidentielle du 25 octobre. Tout comme Charles Konan Banny et Kouadio Konan Bertin, Essy Amara a fait sécession avec le dirigeant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) Henri Konan Bédié et refuse de se rallier derrière Alassane Ouattara.
Essy Amara a donné une conférence de presse au cours de laquelle il a exposé ses motivations pour briguer le mandat de chef de l’Etat pour l’élection du 25 octobre : « La croissance ne profite pas à tout le pays et les jeunes ont besoin d’emploi », a-t-il expliqué. Indépendant, mais se revendiquant du PDCI, Essy Amara va donc partir en campagne sans appareil politique pour l’épauler : « Vous dites que nous sommes trois candidats du PDCI. Ce qui est certain, je suis convaincu qu’aucun candidat ne peut être élu au premier tour. Si les choses se passent bien, donc il y aura un deuxième tour, mais quel que soit le candidat qui sera au deuxième tour, tous les autres vont le suivre. C’est une réalité ».
Essy Amara est donc confiant, même s’il sait que cette absence de formation politique sera un handicap : « C’est un handicap, mais j’ai surmonté ce handicap parce que j’ai créé moi-même des bureaux partout, sur des personnes de conviction parce que, en fin de compte, qu’est-ce que je leur ai dit, ce n’est pas une question d’argent, c’est une question de conviction que nous travaillons pour la Côte d’Ivoire pour la stabilité parce que ces élections sont cruciales. Ou bien on les réussit, auquel cas la Côte d’Ivoire sera en paix pour toujours ».
Source : RFI