Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
La campagne des élections législatives est officiellement lancée, depuis le vendredi 26 février, en Côte d’Ivoire. Chaque candidat met sa stratégie en place pour gagner. En d’autres termes, tous les coups sont permis.
La campagne pour les élections législatives en Côte d’Ivoire se déroulera sur la période d’une semaine. Les quartiers reculés qui ne disposent d’aucune infrastructure (électricité, eau potable) seront visités, même les zones rurales.
Cela constitue une traite pour les chefs influents des communautés ethniques des quartiers et villages, car, les candidats qui ont les velléités de participer à une séance à l’hémicycle de l’Assemblée nationale achètent leur conscience avec l’argent du contribuable pour se faire élire. Il ne faudrait pas si vite jeter la pierre à ces pauvres paysans d’autant plus qu’ils sont devenus des éternels nécessiteux à cause de la mévente de leur produit agricole. Leurs enfants sont au chômage à cause du « rattrapage ethnique dans les différents services de l’administration ». Tout va mal !
La masse laborieuse est paupérisée sous prétexte que « l‘argent travaille ». Et pire, ils n’ont même pas pu s’établir une carte nationale d’identité (CNI) à cause du coût élevé (5000 francs CFA) de ladite pièce et les démarches administrative. Cette population désespérée qui n’a pas le choix, ne peut qu’être esclave de celui qui détient « la clé de la poudrière, la clé de la banque et la clé du pouvoir juridique« .
Pourtant, faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 était l’objectif affiché par le président Alassane Ouattara dès sa prise du pouvoir en 2011.