Les élections municipales et régionales se sont déroulées le 13 octobre 2018 sur l’ensemble du territoire national. La tension qui a suivi ces élections, notamment au moment de la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI) fait que tous les regards sont désormais rivés vers la Chambre administrative de la Cour suprême, instance qui doit décider en dernier ressort du sort réservés aux différentes requêtes.
Les élections locales ne se sont pas tenues dans la tranquillité. Plusieurs manquements ont été notés çà et là dans le pays. Il y a même eu mort d’hommes au cours du processus. La Commission électorale, chargée d’organiser le scrutin, a, par des légèretés et autres compromissions, permis d’instaurer un désordre dans plusieurs localités du pays. Plusieurs candidats déclarés perdants ont déposé des recours à la Chambre administrative de la Cour suprême pour contester les résultats annoncés par la CEI.
Dans quelques jours, il est question pour la Chambre administrative de la Cour suprême, de vider une bonne fois pour toutes, ce contentieux.
La tâche n’est toutefois pas aisée. La grogne sociale qui est réelle devrait amener les juges indiqués à dire le Droit, rien que le Droit, en vue de préserver la paix et la cohésion sociale.
Hervé Gobou