Par JM Ahoussi- notre envoyé spécial
Le 4è congrès du FPI version Aboudramane Sangaré vient d’ouvrir ses portes, ce vendredi 03 août 2018 à Moossou, dans l’ancienne capitale ivoirienne. Il est est particulièrement marqué par une grande affluence. Plus de 20 mille personnes ont répondu présents à l’invitation du Professeur Aboudramane Sangaré, membre fondateur du Front Populaire Ivoirien (FPI), mais surtout il est à noter la participation de plusieurs partis politiques nationaux et internationaux.
Au plan local, Danièle Boni Claverie de l’URD, Anaki Kobenan, du MFA, l’UNG, le Cojep etc. Au plan extérieur, des délégations de partis politiques français et sud africains étaient présentes. Le professeur Aboudramane Sangaré, dans son intervention, a rendu hommage au peuple Abouré pour son attachement indéfectible aux idéaux de Laurent Gbagbo. Il a aussi rendu hommage à Simone Gbagbo, fille de la région actuellement en prison qui selon lui est le symbole de la résistance et la combattante de la démocratie. Il a par la suite invité les militants à continuer le combat pour l’instauration de la démocratie et la libération de leur leader.
L’intervenant s’est appesanti sur la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire, notamment la question sécuritaire, la présence de prisonniers politiques, le retour des exilés politiques, la cherté de la vie et les arrestations arbitraires. Pour le professeur Sangaré, le président ivoirien s’acharne sur le parti unifié pour régner en maître, sans opposition. Mais soutient-il, la libération de Laurent Gbagbo qui est imminente va changer la donne politique en Côte d’Ivoire. Durant deux jours, le congrès du parti de Laurent Gbagbo, réfléchira sur la possibilité de se donner les moyens pour la reconquête du pouvoir d’Etat en 2020. Des alliances sont en vue, selon les congressistes.
Le discours du professeur Aboudramane Sangaré a été précédé par plusieurs intervention dont la plus remarquée fut celle du représentant du parti communiste français au travers de son représentant, Félix Atchadé. L’homme politique français d’origine africaine a affirmé que le transfèrement de Laurent Gbagbo est un complot ourdi de Nicolas Sarkozy. Il a également montré que la situation difficile que traversent les Ivoiriens en ce moment est exactement ce que le président Macron fait subir aux français en France. Les travaux du congrès succéderont à la cérémonie d’ouverture, selon le programme établi.