Franck Elisé Bouabré correspondant Afriquematin.net
Ce vendredi 5 juillet 2024, une conférence publique s’est tenue à l’université Jean Lorougnon Guédé de Daloa, à l’amphithéâtre Tidou Abiba Sanogo. Organisée par l’Institut National de Formation Judiciaire (INFJ) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), cette conférence avait pour objectif de faire connaître aux étudiants les attributions, l’organisation et le fonctionnement de l’INFJ, ainsi que de leur présenter les professions pour lesquelles l’institut forme, et les conditions d’accès à ses différentes écoles.
Le directeur général de l’INFJ, M. Lebri Marie Léonard, a profité de cette occasion pour expliquer en détail le fonctionnement de l’institut. Il a rappelé que l’INFJ est un établissement public national de formation professionnelle, créé par le décret n° 2005-40 du 3 février 2005, modifié par le décret n° 2023-57 du 1er février 2023. L’INFJ a commencé ses activités le 2 juillet 2008 dans des locaux provisoires à Abidjan, Cocody-II-Plateaux, avec une annexe située dans l’enceinte de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).
Grâce à un financement de la France dans le cadre du Contrat Désendettement-Développement (C2D), l’INFJ a été doté d’un nouveau siège à Yamoussoukro, inauguré le 9 juillet 2021 par le Premier ministre Patrick Achi, en présence de l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard.
L’INFJ est placé sous la double tutelle administrative du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme (MJDH) et du ministère du Budget et du Portefeuille de l’État (MBPE). Il dispose de deux sites : le siège à Yamoussoukro pour la formation initiale et un centre de formation continue à Abidjan.
Lebri Marie Léonard a également détaillé les conditions d’accès à l’INFJ. Il a précisé que l’admission se fait par concours (directs et professionnels) et sur autorisation du ministre de tutelle pour la formation des magistrats et greffiers militaires. Les modalités des concours, la durée des formations, les conditions d’évaluation, d’admission et de délivrance des diplômes sont fixées par arrêté du ministre de la Justice, sur proposition du conseil de gestion.