Le comédien Zongo: » Nous faisons un journal décalé »
Qu’est-ce qui explique la présence du plus populaire des humoristes ivoiriens à Ouaga ?
De toutes les façons, moi je viens chaque fois au Fespaco pour apprendre, rencontrer les gens et échanger. Mais cette fois, je suis là pour animer une émission intitulée « Le Zournal Di Fespaco » pour le compte de bf1, une grande télévision burkinabé. Il s’agit de mettre sous la rampe tous « à côté » qui ne sont pas pris au sérieux par les journalistes, je dirai « légaux ». Nous faisons un journal décalé, les inédits, les insolites, les petits reportages rapides afin que chacun puisse se sentir présent dans le Fespaco.
Vous êtes à quel nombre d’édition de ce journal ?
Le concept existait déjà. Il s’appelait le journal de Zongo. Mais dans le style « Le Zournal Di Fespaco », c’est la première édition. Ce samedi, nous sommes à notre 4è jour. Nous avons commencé avant le Fespaco. Nous avons montré les arrivées, les installations, les préparatifs, les réunions techniques. Ont-ils Nous en avons fait des émissions très fascinantes.
Comment les téléspectateurs ont-ils accueilli l’émission ?
Avec beaucoup de plaisir et de joie. De toutes les façons, tout ce qui fait rire attire les gens.
Nous savons qu’il y a déjà assez de stress pour venir en rajouter avec des gros mots académiques.
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Fousséni Traoré, Directeur général de SEYDONI PRODUCTION
L’intégration et la paix par la culture
Qu’est-ce qui explique votre présence au Fespaco ?
Je suis producteur de cinéma, de musique et organisateur de spectacles. J’ai la chance d’organiser le Fespaco à Bobodioulasso.
Donc trois (03) jours après Ouaga, il y a un mini Fespaco qui est organisé à Bobodioulasso.
Qu’attendez-vous exactement de ce Fespaco ?
J’attends de voir que l’intégration est en marche. C’est une bonne occasion d’échanges de réalités, un dialogue des cultures capable de renforcer la cohésion sociale entre les peuples africains. Que la fête soit un souvenir inoubliable !