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Christophe Léger, Directeur de Polytech d’Orléans : « Peu d’élèves ingénieurs viennent en Afrique »

Par Aka JM – Afrique Matin.Net 

Échanger les expériences en matière de formations dans les domaines de génie civil, de génie industriel et de génie électronique, tels sont les principaux accords intervenus   entre la  délégation de l’Ecole d’Ingénieur Polytech d’Orléans (France) et les responsables de l’Institut Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB) suite à une séance de travail qu’ont eu les deux parties à Yamoussoukro le vendredi 15 mars 2019 dans les locaux dudit institut.

Cet accord qui sera conclu à la suite de la visite que la partie ivoirienne effectuera  du 23 au 27 avril prochain à Orléans, en France prévoit également le renforcement de capacités des enseignants ivoiriens.

Mais déjà, Christophe Léger, Directeur de Polytech d’Orléans, a souligné que son école est intéressée par la diversification des relations potentielles avec l’INP-HB. Une fois finalisée cet accord facilitera l’expérience internationale des élèves ingénieurs en fin de cycle, à destination de Yamoussoukro. « Peu d’élèves ingénieurs viennent en Afrique sub-saharienne pour leur stage ou premier emploi », a-t-il déploré, avant de présenter les atouts dont son école dispose pour une formation de qualité et innovante.

 Koffi N’guessan, Directeur général de l’INP-HP, a salué cette démarche et a noté qu’il y a des points de convergences très intéressants entre Polytech Orléans et son école. C’est dans cette dynamique qu’il a partagé sa vision de faire de son institut la plaque tournante dans la sous-région.

Par ailleurs, il a été noté que la mobilité des enseignants permettra de relever le niveau de ceux-ci, mais également de renouveler les matériels didactiques.

Parlant de formation de futurs ingénieurs, Gervais Loembé, Président Fondateur de l’AESCO, a noté qu’il faut développer l’appétence à la pratique des sciences. Se félicitant du rôle de catalyseur que joue l’AESCO, il a souhaité que les relations puissent aller sur le long terme. « Nous essayerons de faire le maximum pour faire aboutir ce processus en mettant tout en œuvre», a-t-il indiqué.

Initié par Mme Amoa Anne Frédéric, Directrice de l’AESCO internationale et présidente de l’AESCO Côte d’Ivoire, cette rencontre se situe dans cadre de la mobilité internationale.

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