Par Aka Jean Mari – Afrique Matin.Net
Coulibaly Davy, Directeur Exécutif de l’Ong AFHON a dénoncé hier lundi 27 novembre au CAM (Plateau) la construction de la centrale à charbon de San-Pedro entamée par les autorités ivoiriennes.
L’écologiste qui s’exprimait à un atelier de renforcement de capacités des journalistes a déploré cette action qui est aux antipodes des engagements pris par la Côte d’Ivoire à Paris. Pour lui, cette initiative est une violation des accords de Paris qui demande que les pays œuvrent pour la réduction des Gaz à Effet de Serre (GES) à 2°C d’ici 2030. Or, en construisant une centrale à charbon, le gouvernement détruira la flore ivoirienne déjà menacée de disparition. Les gaz qui seront émis par cette centrale pollueront plus l’environnement, a-t-il fait remarquer.
Les effets de cette centrale seront très néfastes pour l’environnement, raison pour laquelle aucune organisation écologiste ne peut la soutenir, a-t-il indiqué. Non sans manquer d’indiquer que d’une manière générale, en côte d’Ivoire, l’accord de Paris reste encore une mesure dans les tiroirs. Aucune initiative prise à Paris n’a encore été mis en œuvre. Bien au contraire, ces engagements sont violés, dira-t-il.
Lors de la COP 21 en décembre 2015 à Paris, les différents pays, dont la Côte d’Ivoire s’est engagée à œuvrer en vue de réduire le réchauffement de la planète. Pour atteindre ce but les autorités ont établi un plan d’actions nationales qui la valorisation du reboisement de la forêt, la lutte contre l’avancée de la mer, la promotion des énergies renouvelables, etc. Mais jusqu’à présent aucune de ces mesures n’a encore connu de démarrage, au grand désarroi de Coulibaly Davy. C’est la raison pour laquelle il a appelé les journalistes à soutenir les ONG dans leur lutte pour la sauvegarde de l’environnement.