Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net depuis le Bas Sassandra
« Nous les coopératives agricoles du département de Tabou, avions levé une cotisation de cinq cents (500.000) francs chacune pour l’entretien des pistes rurales et de la voie internationale qui mène au port de San Pedro. Nous avons acheté une dizaine de graviers concassés mais la boue a tout englouti. Cela n’a rien donné. On ne peut traverser le fameux le pont Yakara avec le produit. Une grande partie des richesses de la région provient de ce département à cause de la présence des palmiers à huile, l’hévéa et le cacao sans oublier les cocotiers. Mais on a l’impression que nous sommes oubliés », regrette le manager d’une la société coopérative à Tabou, Kévin Kouao. Ce denier décrit l’état cauchemardesque et la presqu’inexistence de routes et des ponts dans cette partie productrice de la Côte d’Ivoire. Quant au Pca d’une autre structure coopérative, Oumar Ramdé, « les 500.000 francs cfa que nous avons cotisés n’ont pu achever les travaux, nous venons de lancer une nouvelle cotisation pour permettre de les achever ne serait-ce que pour faire sortir notre produit. Le pont du campement Toto a cédé. Depuis 10 ans c’est le même scénario. On se demande à quoi servent les taxes et les impôts que nous payons .C’était la société Palmci qui nous aidait dans l’entretien des pistes et de la grandes voie. Mais depuis presque deux ans comme qu’elle n’exploite pas ses plantations il n’y a plus de route dans le département de Tabou. Il semble que pour des impôts élevés elle entretient les plantations de palmiers mais elle n’exploite pas », renchérit-il amèrement. Avant de préciser que « nous souffrons énormément. La sous-préfecture de Grabo reste l’une des régions productrices de cacao, a cet effet l’Etat doit avoir un droit de regard sur la situation que nous vivons », plaide le Pca de Ecagn de Gnanto.