Se réveiller le matin aux chants des oiseaux par une brume berceuse, loin des klaxons des voitures, des vas et viens incessants, puis direction la rivière pour une plongée matinale, ils sont encore nombreux à rêver d’un séjour au village pour y passer en famille des bonnes vacances.
Même si avec l’exode rurale, les villages du Cameroun ont été vidés de leurs vaillantes jeunesses, souvent partie chercher du travail dans les grandes villes, il n’en demeure pas mon qu’un retour au village pendant les vacances est toujours un immense bonheur. L’on y retrouve des souvenirs d’enfance, où un “presque rien” suffit pour donner de la couleur à notre journée.
Des vacances au village c’est aussi l’occasion de faire des économies, car la vie est souvent moins chère que dans les grandes villes camerounaises. Pendant ces moments, on y retrouve souvent des cousins, cousines qu’on n’a pas souvent le temps de visiter en ville, ici pas besoin d’un taxi pour aller dire bonjour. Et si vous avez besoin de conseils, il y’ a toujours les oncles et les tantes.
Pour les acteurs du secteur du tourisme, les petits villages du Cameroun constituent un vrai trésor. “Au village, les gens ont la possibilité de communiquer avec la nature, l’accueil est souvent chaleureuse, et cet espace nous donne une facette de l’Afrique qu’on ne retrouve pas dans les grandes métropoles”, explique Frederik Gwet de la plate-forme JumiaTravel. “Aujourd’hui on a aussi la chance d’avoir des villages communautaires qui offrent de bonne conditions d’hébergement pour ceux qui cherchent un espace plus moderne” Ajoute-t-il.
Au Cameroun, le village est aussi l’occasion de renouer avec la culture, pendant les grandes vacances de nombreuses cérémonies traditionnelles y sont organisées, et cela donne souvent lieux à des ferveurs populaires. “Les parents doivent encourager leurs enfants à retourner au village pendant les grandes vacances, cela leur permettra de connaitre leur culture et de retrouver des valeurs de sociétés qu’ils ne reçoivent pas en ville. Moi quand je le peux je me rends au village avec mes enfants, au pire je les envois passer les vacances avec leur grands parents”, commente Monsieur Kandem, un nostalgique de son enfance au village, comme de nombreux camerounais, il fait partie de ceux-là pour qui le village reste un coin paisible où il fait bon vivre.