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Café-Cacao/ Coopératives, acheteurs, pisteurs, le milieu doit être assaini

Par Haidmond Kaunan-Afriquematin.net, envoyé spécial dans l’Indénié-Djuablin

 « Nous invitons les chocolatiers à venir auditer notre milieu pour voir ce que nous faisons. Pour savoir qui est coopérative opérationnelle. A cause  de notre nombre pléthorique ils se méfient de nous. Ils devraient travailler avec des coopératives crédibles en leur donnant des moyens et les encadrant. S’ils ciblent les bonnes coopératives  ils auront satisfaction en tonnage », propose Marie -Claire Ebrottié président du conseil d’administration de la société coopérative Yéyobié de Manzanoua dans le département d’Agnibilékrou. Qui dit représenter 469 producteurs. Pour cette jeune  productrice, c’est la condition sine qua non pour que les multinationales  aient confiance aux organisations  professionnelles agricoles. Le manque de confiance, constate-t-on, ne se situe pas seulement  au niveau  chocolatiers, mais il  est pareil pour les banques. C’est d’ailleurs ce qui fait réagir Koffi Guillaume, le PCA de la Société coopérative Yéyobié Nian de Apprompron-Affèwa de Zaranou, dans le département d’Abengourou ;  « on prête de l’argent  à celui qu’on connaît. Les banques nationales  ne jouent pas leur rôle d’agents d’appui. Pour l’instant elles font office d’établissements financiers. Elles ne prêtent pas. Nous les invitons à connaître  nos plantations pour éviter la suspicion. Les revolving d’une semaine sont stressants », fait-il remarquer. Face à ce constat des producteurs de café-cacao de l’Indénié-Djuablin, il est nécessaire de les soutenir. A l’analyse les sociétés coopératives ne sont que de petites et moyennes entreprises(PME) qui ont  besoin de droit de regard de la part de l’Etat. Il doit auditer  les coopératives pour connaître leur niveau d’action de compétitivité. Selon Koffi Guillaume, outre le BIC qui leur est exempté,  les coopératives  s’acquittent  des taxes au même titre que les acheteurs.

 

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