La Confédération africaine de football (CAF) a ouvert ce vendredi 12 mars sa 43ème assemblée générale pour désigner son nouveau président, à Rabat, au Maroc.
En dépit de son profil relativement inconnu du monde sportif hors d’Afrique du Sud, où il incarne cette élite noire sud-africaine qui a prospéré après l’apartheid, Patrice Motsepe a réussi à s’imposer à la faveur d’intenses négociations politiques autour de ce que les experts appellent « l’accord de Rabat ».
Souhaité par la Fifa, il a consisté à le choisir par consensus, les trois autres candidats, tous présidents ou anciens présidents de fédérations dans leur pays – l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya –, renonçant à se présenter en échange d’un poste de conseiller pour le premier et de vice-présidents pour les deux autres.
Âgé de 59 ans a été élu par acclamation, comme l’autorisent les statuts de l’instance du football africain. Reconnu, le nouveau président a et plébiscité pour sa réussite dans les affaires. Mais l’emploi du temps surchargé de ce businessman fait craindre qu’il ne puisse s’investir à fond auprès de la CAF.
Source : lepoint.fr/afrique