Le chef du Conseil national pour la démocratie (CND) et les ‘’officiers qui se sont ralliés à sa forfaiture” doivent être arrêtés ‘’pour qu’ils répondent de leurs actes”, a dit Cheriff Sy, exigeant en outre dans le plan qu’il propose ‘’la remise en place des institutions de la Transition” et ‘la dissolution immédiate du RSP”.
Ce faisant, ‘’le personnel du RSP sera mis à la disposition de l’état-major général des Armées pour redéploiement”, ajoute M. Sy non sans marteler qu”’aucun autre point n’est négociable.
Accepter l’éventuel accord de la CEDEAO reviendrai‘’à passer de perte à profit au moins dix (10) et plus de 113 blessés que nous avons officiellement enregistré depuis le début de cette forfaiture”, relève le président du CNT avant de lancer un appel à la vigilance les partis et organisations de la société civile.
‘’J’invite, souligne-t-il enfin, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) à assumer leurs responsabilités en continuant à assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire et à tout mettre en œuvre pour mettre un terme aux actes criminels du général Gilbert Diendéré”.
La proposition de sortie de crise de la CEDEAO que rejette Cherif Sy porterait sur la poursuite de la transition avec Michel Kafando à sa tête, la tenue dans un délai n’excédant pas un mois de la présidentielle et des législatives, la libération des personnalités de l’ex-régime et la garantie de sécurité aux dirigeants du putsch.
L’arrêt des violences, l’examen par le futur président du sort de la RSP, l’arrêt des violences contre les civils et la participation de tous ceux qui le désirent aux élections sont les autres points de l’accord proposé par la médiation, conduite par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO.
CAP/APA