Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec UPL-CI
La Cour d’Appel de Ouagadougou a délivré le vendredi 28 février 2019, une ordonnance de prise de corps à l’encontre du Pdg d’une structure spécialisée dans la production et le transport du ciment et la construction de routes. Inoussa Kanazoé, c’est de lui qu’il s’agit et cinq (5) de ses collaborateurs sont le coup d’un mandat d’arrêt faisant suite aux charges d’usage de « faux en écriture privé de commerce », « de blanchiment de capitaux ».
Le 20 juillet 2018 dernier, le tribunal de première instance de Ouagadougou l’avait blanchi par une ordonnance de non-lieu partiel. Mais, le parquet général, près la Cour d’Appel du pays des hommes intègres avait, dans un réquisitoire à la chambre d’accusation le 15 octobre 2018, retenu contre les accusés des griefs « de complicité », « de tromperie au consommateur », « de fraude fiscale » et « de contrebande ».
Ouvert le 14 février 2019 dernier, l’audience de la chambre d’accusation de la Cour d’Appel a finalement conclu que les charges qu’elle a eues à connaître sont suffisamment fondées pour que les accusés soient renvoyés devant la chambre criminelle pour comparaître. D’où le mandat d’arrêt émis à leurs encontre. Rappelons qu’ Inoussa Kanazoé, avait été arrêté le 19 avril 2017, dans une affaire de surfacturation, puis libéré sous le versement de la caution de 700 millions FCFA.