Réalisé par Yann Dominique N’guessan/afriquematin.net
Cela fait plus d’une vingtaine d’années que vous êtes au service de votre parti, le Pdci-Rda ! Vous avez servi votre nation en qualité de député de la sous sous-préfecture de Toumodi. Aujourd’hui vous visez la présidence du Conseil régional du Bélier. Pourquoi ce choix ?
Que comptez-vous apporter ?
Tout simplement, il y a beaucoup à faire, notamment les problèmes que rencontrent nos différentes populations, qui m’ont été soumis lorsque j’étais parlementaire et délégué départemental du Pdci-Rda de Toumodi et Djêkanou durant mes mandatures. J’ai été membre du conseil général pendant une dizaine d’années, et aujourd’hui, membre du conseil régional, coordinateur du grand conseil régional qui prend en compte Toumodi, Djêkanou, Didiévi et Tiébissou.
Pendant ces vingt années de présence à l’Assemblée nationale, qu’est-ce que vous avez pu faire pour ces populations au point de solliciter leur soutien pour une autre aventure?
Le rôle du député est de voter les lois, Il a aussi obligation d’expliquer les lois votées à l’Assemblée nationale aux parents, il a également le droit de recueillir les différents problèmes que rencontrent les populations pour les présenter à l’exécutif. Je sais que les problèmes de nos parents sont consécutifs au manque d’eau potable, leur santé, et les infrastructures routières, sans omettre l’école, l’emploi des jeunes, l’autonomisation de la femme. Sans toutefois oublier que nous vivons dans une société basée sur la gérontocratie, à ce moment, nous allons œuvrer pour que les jeunes voient un respect important à nos anciens. Mes motivations pour cette canditure est de mettre au service de la région. De toutes ces expériences que j’ai vécues, je peux me permettre de dire que je connais les différents problèmes de nos parents, c’est-à-dire de ces quatre départements, d’où ma candidature.
Honorable, est-ce une tradition dans votre région, quand on sait que le Bélier regorge de beaucoup de cadres valables. L’on constate qu’il n’y a qu’un clan qui est au rendez-vous de la politique.
Effectivement nos départements pullulent de cadres et non des moindres. Mais il y a l’ambition politique, c’est une volonté, un choix de chacun d’entre nous de vouloir servir les autres, d’être altruiste.
Pour cette aventure, avez-vous la caution des populations ?
Oui, au vue des tournées que je viens d’effectuer récemment à Djêkanou, Toumodi d’abord, et ensuite à Tiébissou pour les informer de mes intentions de briguer la présidence du conseil régional du Bélier. Je les ai également informé que je déposais mes dossiers à la direction du Pdci-Rda à l’effet de solliciter le parrainage du parti afin d’être tête de liste. Toutes les composantes de la société m’ont donné leur bénédiction et leur soutien, car l’enjeu est important. Et j’estime que le choix porté sur ma personne sera un canal régulateur et salutaire pour le Pdci-Rda
Et si d’aventure, l’on exprimait le désir d’aller à ces élections en Rhdp, ne pensez-vous pas que vous serez peiné ?
Si vous prenez l’accord de Daoukro et la rencontre que nous avons eue au bureau politique, il y a quelques jours, c’est par rapport à cela que les positions vont être prises. Le Pdci-Rda est un parti politique organisé avec un président, un secrétariat exécutif et des structures spécialisées, c’est tout cet ensemble-là qui décidera de la conduite à tenir, au moment venu, sous la vigilante responsabilité du président Henri Konan Bédié.
Parler- nous un peu de cette mouvance qui vient de se créer il y a quelques jours par des cadres issus de votre formation politique, le Pdci-Rda.
Je crois que cette action n’est pas la bienvenue. Ceux qui l’ont fait ont leur raison, mais je crois que nous devons rester unis autour du président Henri Konan Bédié et surtout restons dans l’esprit du bureau politique qui s’est tenu le 17 juin 2018 dernier. Evitons d’être divisés. Si nous avons pu résister lors des différentes crises, c’est parce qu’on était unis. Alors pourquoi ne pas préserver l’esprit de cette union. Nous devons partager le même idéal