Par Christ Zorro Afriquematin.net
Gnagna Zadi et ses collègues de la plate forme des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire ont, après les échecs des négociations d’avec le gouvernement, animé une conférence de presse le 15 avril 2017. Le moins que l’on puisse dire est que les jours avenirs s’annoncent difficiles.
Les négociations des leaders de la plate forme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire d’avec les représentants de l’autorité étatique viennent, une énième fois, d’accoucher d’une souris. Le programme immobilier en faveur des fonctionnaires en lieu et place du règlement du stock des arriérés qu’a tenté d’initier le gouvernement n’a pas séduit les représentants syndicaux. Ceux-ci ont encore en mémoire le triste épisode des logements sociaux et ont répondu par un niet à la proposition du gouvernement.
Pour calmer la tension sociale qui couve, des propositions ont été faites aux autorités par Gnagna Zadi et ses camarades : Le règlement sur une période de dix mois du stock d’arriérés qui s’élève à 249 milliards, soit le paiement de la moitié de ses arriérés d’ici le mois de septembre 2017 et épurer progressivement l’autre moitié les deux années avenirs ou enfin payer le quart de ces arriérés au plus tard le mois de juin 2017 et échelonner le paiement des trois quart des arriérés restant sur les trois années avenirs.
Le gouvernement saura t-il entendre raison et prêter attention aux propositions de la plate forme syndicale ? Rien n’est moins sûr si l’on s’en tient à la lenteur avec laquelle les autorités s’attachent à mettre fin à cet épineux problème. Les responsables syndicaux de leur côté semblent être à bout de souffle et espère du gouvernement, le jour de la célébration de la fête du travail, des propositions concrètes à même de satisfaire l’ensemble des travailleurs. Zadi Gnagna et ses camarades, qui ont la pression de leurs bases respectives, pourront-ils encore attendre que les doléances de leurs corporations respectives soient non satisfaites ? Rien n’est moins sûr.