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Bouaké: Le Monastère, une institution qui a besoin de soutien

article 3

Par Brou François, envoyé spécial /afriquematin.net

Attentifs à la présence de Dieu, les Moines évitent le vacarme  et les paroles excessives afin que leur parole soit porteuse de la présence du Christ. Le Moine garde le silence pour apprendre à parler et construire l’unité de la communauté et l’unité du genre humain. Il n’hésite cependant pas à prendre la parole pour consoler un frère, accueillir un hôte ou simplement mettre un peu de joie et de sagesse entre les frères.

Tel est l’idéal monastique que, depuis plus de quinze siècles, des milliers de moines et de moniales bénédictins ont poursuivi à travers le monde en menant une existence simple, dépouillée et cachée. C’est ce même idéal que s’efforcent de vivre les moines de Bouaké. Malgré leurs faiblesses et leurs limites, depuis plus de cinquante ans, ces frères ont appris à ne rien préférer à l’amour du Christ et à s’aimer mutuellement.

Profondément insérés dans l’Église de Côte d’Ivoire et particulièrement dans l’Église de Bouaké, ils communient à ses joies et à ses peines.  Après une longue période de crise traversée par le pays, l’hôtellerie accueille à nouveau des retraitants(es) et de nombreux groupes. Une trentaine de laïcs cheminent vers l’oblature ; des sessions de formation sont proposées par les moines en relation avec le diocèse dans le cadre de la formation permanente des laïcs. Parce que la vie monastique est une vie de communion et que le monastère n’est pas une secte repliée sur elle-même. La communauté compte actuellement quatorze profès perpétuels, un profès temporaire, trois novices et de nombreux jeunes qui cheminent en vue du postulat. Notons qu’au plan sanitaire, un  centre de santé a vu le jour et dispose actuellement de plusieurs salles de consultation et salles de soins, dont  deux salles d’observation, une maternité  qui est en attente d’achèvement

*Nos remerciements au service de communication

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