Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
Quand une année s’achève et une autre s’ouvre l’humanité toute entière est heureuse. Elle célèbre la fin d’année et accueille la nouvelle avec allégresse. C’est d’ailleurs ce qui explique les réjouissances dans toutes les familles. Des fêtes s’étendent même sur des jours. On devient souvent ivre d’alcool et autres consommations de stupéfiants. A cela s’ajoute la formation de nouveaux projets pour notre mieux-être.
Cependant des statistiques avérées démontrent que quand une année s’ouvre neuf(9) personnes sur dix(10) prennent des résolutions qu’ils ne tiennent pas au bout d’un mois. Qu’est ce qui est à la base de cet échec? Mérite-t-on tous de célébrer la fin de l’année? Que faut-il donc faire pour réussir son année?
« Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était bon. Ainsi il y eut un soir et un matin. Ce fut le sixième jour », Génèse 1:31, « .., mais la sagesse a l’avantage du succès », Ecclésiaste 10:10. Nous constatons que le grand Dieu créateur de l’Univers lui même faisait le bilan journalier.
Le créateur lui même était prêt à changer les méthodes si elles ne fonctionnaient pas comme prévues. Les hommes qui ont du succès sont, en général, sages. Ils font constamment leur bilan comme Dieu le fit.
C’est purement avoir la folie que de poser les mêmes actes et de s’attendre à un changement de résultats. Scientifiquement, il est même démontré que « les mêmes causes produisent les mêmes effets ». Ainsi donc rentrer dans une nouvelle année sans changer ses habitudes équivaudrait à laver un porc et s’attendre à ce qu’il reste propre.
Si nous ne changeons pas nos habitudes nous serons rattrapés par notre passé. Et ce, malgré notre bonne volonté.
Si nous voulons que les choses changent de l’extérieur il faut commencer par changer de l’intérieur. C’est bien dans ce sens que le Roi Salomon disait dans, verset 19 du vingt septième chapitre des proverbes (Pv27:19) que « comme dans l’eau le visage répond au visage. Ainsi le cœur de l’homme répond au cœur de l’homme ». En clair de la même manière qu’un homme voit son reflet dans l’eau ainsi ses actes finissent par le rattraper. Face à cet échec de l’homme une question s’impose:
Méritons-nous tous de célébrer les fêtes de fin d’années? La réponse est non. L’Eternel, Tout Puissant, par sa compassion a veillé sur nous pendant douze mois (365 jours). Et ce n’est pas parce que nous sommes justes qu’il nous a fait grâce. Ce n’est pas parce que nous valons mieux que ceux qui nous ont quittés.
Quand l’on reconnaît qu’il n’a rien fait pour être agréable aux yeux de son créateur et protecteur, il faut reconnaître qu’on n’est pas digne de festoyer ; mais que nous devrions nous humilier et demander pardon, c’est ce qui s’appelle faire son bilan. Il faut donc confesser que toute mauvaise chose, mauvaise habitude nous quittent. Et décidons d’être différents et d’être résolus de ne faire que de bonnes choses afin d’avancer. Puis demander au Seigneur de nous venir au secours de nos faiblesses, de nous venir en aide pour atteindre nos objectifs. Avant de déposer de nouvelles requêtes aux pieds de notre Seigneur qui connaît nos projets. Sachant qu’une porte même ouverte ne se possède pas facilement. C’est Dieu seul qui peut nous aider à renverser les ennemis qui nous empêchent d’avoir accès à cette porte de notre trésor. C’est pour quoi dans 1Corinthiens 16:9 l’Apôtre Paul écrit « Car une porte grande et d’un accès efficace m’est ouverte et les adversaires sont nombreux ». Dans le spirituel, il est déconseillé de perdre le combat de la porte, mais pour le posséder, il faut s’humilier ; c’est-à-dire, faire son bilan comme un sage.