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Bas-Sassandra- Gestion des coopératives Café Cacao/Des producteurs formés à la politique sociale

Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net, envoyé spécial

« Le moral des producteurs membres de la coopérative est très bas à cause de la chute brutale du cours mondial du cacao mais surtout  à cause du maintien du prix du kilogramme à 700 francs. Ils viennent de recevoir  une formation  dans le village de Kako, à l’effet  de savoir  constituer un budget pour  pouvoir subvenir à leur besoin. Mieux on  devrait les amener à accepter le peu qu’ils reçoivent et à pouvoir vivre avec. On les initie à la bonne pratique agricole et leur explique pourquoi la campagne est lente », a confié Kouao Kévin, directeur et manager de la société coopérative des 2 Samba, issue de la jeune sous-préfecture de Dogbo, née  l’amputation de celle de Grand Béréby, dans le département de San Pedro. Le gérant CA2S estime que  la formation des producteurs devrait être une nécessité.  N’guessan Arnaud, directeur de la Scat de Touih dans la sous préfecture de Gabiadji, dans le département de San Pedro abonde dans le même sens « Nous initions les planteurs aux nouvelles techniques agricoles pour  les sauver. Les vergers étant vieillissants nos les formons sur le processus de replanting des champs. Nous avons également pour eux une politique de subvention des intrants, sachant qu’ils leur reviennent très chers. Nous les assistons pour qu’ils n’hypothèquent pas leur champ pendant la période de soudure. Comme perspectives nous ambitionnons de faire des recherches agronomiques sur les sols pour savoir à quel type de sol convient chaque culture », a-t-il fait savoir.  Il a également relevé  les actions sociales  qu’il a initiées et posées en faveur des planteurs membres et leurs familles.   Outre la politique sociale évoquée par ses prédécesseurs, le directeur de la SocopaGagny, Jean Aimé N’guessan a quant à lui mis l’accent sur la bancarisation. «  Nous formons les producteurs et les introduisons un système de bancarisation. Nous ambitionnons de leur prélever quelque chose. Une masse budgétaire  importante circule dans la campagne, c’est dangereux pour leur sécurité », a-t-il expliqué.

 

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