Le barrage de la Renaissance est censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, avec une production de 6 000 mégawatts. Des analystes estiment que l’absence d’accord entre l’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte pourrait susciter un conflit entre les trois pays et avoir de graves conséquences humanitaires.
Aussi, l’Égypte a-t-il appelé à une médiation internationale au sujet de la construction controversée d’un méga barrage sur le Nil par l’Éthiopie, après des négociations tripartites au Soudan ayant abouti à une « impasse » selon le Caire.
Après l’échec des négociations entre ses trois pays le Caire a demandé une médiation internationale, dans un communiqué publié tard samedi 5 octobre par le ministère de l’Irrigation.
L’Égypte craint que la construction du grand barrage de la Renaissance (GERD) sur le Nil Bleu, entamée en 2012 par l’Ethiopie, n’entraîne une réduction du débit du fleuve, dont elle dépend à 90 % pour son approvisionnement en eau.
Rappelons que le Nil Bleu, qui prend sa source en Éthiopie, rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil qui traverse le Soudan et l’Égypte, avant de se jeter dans la Méditerranée.
Source: france 24.com avec AFP