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Avant de nous piquer nos jobs, les robots sont d’abord nos amis

Ils sont devenus un immense marronnier, ces fameux robots, qui menacent aujourd’hui le monde du travail! Une étude réalisée par deux chercheurs de Harvard explique d’ailleurs que 47% des emplois, tous secteurs confondus, pourraient être occupés par des robots d’ici à 20 ans… Un chiffre énorme qui fait bien évidemment frémir. J’ai lu dans les Échos de ce week-end un reportage chez Amazon, dans le New Jersey qui explique comment les robots ont facilité la vie des employés. Dans les entrepôts ils sont capables d’aller plus vite, de porter des charges plus lourdes, et donc à la fois d’aider les humains tout en créant davantage de valeur pour les entreprises.

Avant de nous piquer complètement nos boulots respectifs, ce sont pour le moment nos collègues, que nous coachons, à qui nous déléguons le travail. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le robot est un collègue très fiable! On le voit bien dans ce reportage des Échos, le robot d’Amazon, c’est le bras droit qui ne fera jamais faux bond. Il effectuera toujours très méticuleusement chaque tâche et surtout il ne risque pas d’arriver en retard, de tomber malade, ou de prendre un congé mat’… Le robot pour le moment, il nous épargne le sale travail. Nous le manageons. Exemple très simple: les caisses automatiques ou robotiques, dans les grandes surfaces. Elles comptent les articles, récupèrent l’argent, donnent le ticket de caisse, elles parlent même parfois… MAIS elles sont supervisées par un vrai humain qui vérifie que tout se passe bien.

Pour le moment, les robots sont donc encore bien éloignés des postes à responsabilités. Mais il y a déjà quelques exceptions, comme Vital, un robot qui a été nommé au conseil d’administration d’une société hong kongaise! C’était l’année dernière. Une belle récompense, pour un employé talentueux – qui n’est autre qu’un algorithme informatique! – qui a su convaincre et qui sait mieux que quiconque (apparemment!) identifier les investissements les plus judicieux pour la société. Le travail, ça finit donc toujours par payer. Même pour les robots.

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