En principe, les députés membres de la Commission des Affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale, devait examiner hier lundi le projet de loi portant statut de l’opposition politique, présenté par le ministre d’Etat ministre de la Sécurité et de l’Intérieur.
Selon koaci.com, l’examen de ce projet de loi n’a pas eu lieu comme prévu, puisque les groupes parlementaires ont dans une déclaration commune lue par le Secrétaire général par intérim du Rdr demandé un report vue son importance et afin que le parlement ait le temps de l’analyser en profondeur. Le ministre d’Etat qui certainement ne s’attendait pas à une telle décision des groupes parlementaires a « pris acte » du contenu de la déclaration.
«Vue l’importance du présent projet de loi qui traite de la notion de l’opposition politique, des droits et obligations de l’opposition politique, du statut du chef de l’opposition politique et particulièrement de son mode de désignation, vue l’impact du présent projet de loi sur la vie politique de la nation, l’assemblée nation expression de la volonté du peuple, voulant accomplir pleinement sa mission de législateur, les groupes parlementaires Rdr, Pdci, Udpci, Dialogue et Espérance demandent le report de l’examen du présent projet de loi, à une date ultérieure afin de donner au parlement le temps d’une analyse approfondie, » a déclaré Amadou Soumahoro. «L’émissaire du Gouvernement prend acte de cette déclaration et nous nous tenons à la disposition du parlement pour la suite, » a répondu Hamed Bakayoko. Il faut souligner que ce report était prévisible car après lecture du projet des motifs de la loi, par le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité et de l’Intérieur, la commission a demandé une suspension qui a duré environ 40 minutes. C’est à son retour que son porte-parole, Amadou Soumahoro a demandé le report qui a été accueilli par un tonner d’applaudissement dans l’hémicycle.