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Armée/Voici l’histoire du tireur d’élite le plus meurtrier au monde 

Tireur d’élite  du 2e bataillon canadien du Royal 22e Régiment en exercice de tir, en 2018,Wali s’était illustré sur les théâtres de guerre d’Afghanistan, au sein de l’armée canadienne jusqu’en 2015. La même année en Irak, il se trouve aux cotés des Peshmergas. Le « tireur d’élite le plus meurtrier au monde » rejoint l’Ukraine pour combattre l’invasion russe pour deux mois, devenant un symbole de l’appui des combattants étrangers à la cause ukrainienne. Découvrons ensemble le personnage.

Depuis quand es-tu un combattant à la guerre?

Depuis 2009, comme tireur d’élite à Kandahar. J’étais volontaire pour aller à la guerre depuis le premier jour comme soldat. Cela m’a pris six (6 ) ans avant d’être déployé. Mais cette attente en valait la peine car mon premier déploiement a été comme tireur d’élite.

Quand avez-vous joint les Forces canadiennes ?

Je suis dans le « monde militaire » depuis mon adolescence et que j’ai joint les rangs des Cadets de l’Air, ce qui m’a d’ailleurs permis d’être pilote. Dans les Forces Canadiennes, j’ai d’abord été artilleur. J’ai suivi beaucoup de formations techniques dans le domaine de l’artillerie. Cela m’a d’ailleurs aidé dans plusieurs de mes déploiements, incluant mon premier en Ukraine. Après trois (3) ans de service de la branche de l’artillerie, me voici au Royal 22e Régiment, qui est un régiment d’infanterie et moins d’un an plus tard, j’ai réussi l’entrainement de tireur d’élite.

Combien de temps avez-vous été déployé en Afghanistan ?

J’ai été déployé en Afghanistan en 2009, comme tireur d’élite durant six ( 6 ) mois. Et
de 2010 à 2011, comme opérateur dans une équipe de mentorat  durant neuf(9 )mois.

Vous avez quitté les Forces Canadiennes et vous avez combattu l’État islamique aux côtés des Peshmerga. C’est bien cela ?

C’est bien cela. J’étais aux côtés des Peshmerga, qui sont l’équivalent de l’armée kurde en territoire ukrainien.

Reconnaissez-vous comme mercenaire ou soldat professionnel ?

Je n’aime pas l’expression « mercenaire », je n’ai jamais été payé comme mercenaire. Le mot “mercenaire” a un sens souvent négatif. On perçoit un mercenaire comme quelqu’un prêt à combattre pour n’importe qui et même de changer d’armée, cela que cette armée paye plus. Je n’ai jamais été payé comme volontaire, c’est même moi qui a dû payer pour combattre. De plus, je ne combats pas pour n’importe quel groupe ou armée. Je combats seulement pour ceux que je perçois comme étant du « bon côté ».

Source : torcheepee.com

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