Bon à savoir/Après la violence de la police contre les étudiants – Par Martial Gohourou, Journaliste.
L’étrange mutisme de Yasmine
Des étudiants, de sa circonscription électorale, sont gazés, battus, blessés par balle, arrêtés, détenus de façon arbitraire, Yasmine Ouégnin, la député de Cocody, ne dit rien contre cette barbarie policière.
Aucun mot de compassion pour les victimes des forces de police.
Qui ne dit mot consent ! Qui consent ne dit mot ! À la lumière de ces adages, force est de constater que l’élue du peuple,Yasmine Ouégnin, par son étrange silence, et ce, après la barbarie des éléments de la police nationale contre les étudiants, semble cautionner ces actes intolérables, sauvages, inhumains, cruels et dégradants.
Cela est effarant de voir une partie de ses électeurs se faire molester, gazer, tirer dessus, sans que leur représentante à l’hémicycle n’élève la voix pour condamner avec fermeté la violence qui lui est faite.
Une attitude très bizarre, incroyable, anormale de l’honorable,Yasmine Ouégnin, qui pourtant est censée porter la voix des sans voix.
Elle a adopté le même comportement que celui de son parti, le Pdci, qui s’est muré dans un mutisme coupable suite à l’agression et l’arrestation des étudiants par une cohorte de policiers.
À défaut de critiquer l’expédition punitive des forces de l’ordre contre les étudiants, la député de Cocody aurait pu pondre un communiqué pour appeler à l’apaisement entre policiers et étudiants.
Hélas, Yasmine, la « rebelle », n’a pas, cette fois-ci, voulu ramer à contre-courant de la position de sa formation politique, le Pdci, qui, visiblement, a préféré fermer les yeux, sur les dérives policières, pour ne pas gêner son allié de la coalition au pouvoir, le Rdr, l’instigateur de la violence de la police contre les étudiants.
Étrange tout cela !