Annoncé de destitution à la tête de la Fntsn-CI/ Ano Kouao réagit : « Personne ne peut prétendre m’éjecter de mon fauteuil »
date Rita and Eliza www.bizonic.ru
Par Haidmond Kaunan/afriquematin.net
« Je ne me sens pas concerné par cette prétendue destitution de ma personne à la tête de la fédération nationale des tradipraticiens de santé et naturo-thérapeutes de Côte d’Ivoire. Tous ces gens manipulées qui s’étaient rassemblées le jeudi dernier, quelque part et qui croient m’avoir démis de mes fonctions, je ne les connais pas tous. On ne peut prétendre me démettre quand on brille par son absence aux réunions et quand on n’est pas à jour de ses cotisations… ». Ces propos tenus sont une substance à la réaction d’Ano Kouao Daniel, président-fondateur de la Fntsn-CI, qui fait suite à sa prétendue destitution dont un confrère de la place en a fait écho le vendredi 9 mars 2018dernier. Il était accusé de manquement grave. Le fondateur de la fédération des praticiens de la médecine traditionnelle de Côte d’Ivoire qui dit être à sa place a brandi à toute la presse présente à son cabinet sis dans la commune d’Abidjan-Plateau ce lundi 12 mars 2018 où il animait un point de presse, les textes qui régissent le fonctionnement de cette fédération. « Lors des assemblées générales extraordinaires et ordinaires, doivent être présents ou représentés le quart au moins des membres actifs adhérents à jour de leurs cotisations. Quinze jours avant au moins avant sa tenue une convocation est adressée par les soins du secrétaire général à chaque membre mentionnant l’ordre du jour fixé par le conseil d’administration… », stipule l’article 17, dénonçant à cet effet une manipulation. Etant donné que c’est son premier vice -président Koné Brahima qui selon lui, veut maintenant l’évincer, son directeur exécutif Kouadio Vincent et un autre Vice-président Soro Katina tous signataires de la pétition du 19 février dernier contre le directeur du Programme national en charge de la promotion de la médecine traditionnelle qu’il ne reconnaît plus. Pétition ci-jointe à la correspondance adressée à la ministre de la santé et et de l’Hygiène publique. «Koné Brahima qui se veut président aujourd’hui et qui m’accuse d’avoir commis le péché d’ Israël est signataire de la pétition, Kouadio Vincent, c’est celui là -même qui avait écrit la correspondance à Madame la ministre et nous l’avions tous adoptée, Le 3ème vice- président Soro Katiana, après l’humiliation que nous avait tous fait subir Dr Kroa Ehoulé, avait souhaité que nous écrivions aux autorités compétentes. Je suis surpris par ce coup de théâtre et ce coup d’Etat qui a malheureusement échoué. Ce n’est pas parce qu’une subvention est annoncée que vous vous faites manipuler par celui dont la mission consiste à nous appuyer mais qui a toujours préféré nous diviser pour s’enrichir », a-t-il révélé. Avant de préciser dans que le courrier adressé à madame la ministre, il n’a pas été question de révocation du directeur du programme mais il était juste une lettre de protestation. Et Ano Kouao Daniel de toucher du doigt l’origine du problème et celui qui tirerait les ficelles. « Nous avions été reçus par le Pr Dagnan Simplice, Directeur général de la santé. Il avait été clair. Dr Kroa Ehoulé ne peut créer une organisation encore moins dissoudre une fédération, car nous sommes sa raison d’être et il n’en a pas le droit. Mais sa mission c’est de nous appuyer. Nous l’avions vu venir. Nous diviser pour régner et s’enrichir sur notre dos. Il avait révélé qu’il ne nous remettrait plus de documents venant du ministère. C’est une tentative de débauchage des membres de mon bureau contre moi pour m’affaiblir. Mais il n’a pas encore gagné la partie », crève- t-il l’abcès.
Le président Ano Kouao qui a ajouté que la fédération avait travaillé dur et que c’est par sa ténacité que la loi reconnaisse désormais les praticiens de la médecine traditionnelle. « Nous sommes à quelques deux mois des élections que va organiser la fédération elle-même. Je partirai par la grande porte si je sors perdant mais ce coup d’Etat a échoué.je vous invite à la maison il n’y a pas de crise mais nous avons les mêmes problèmes », propose-t-il à ses dissidents du jeudi 8 mars 2018 dernier.