Présent récemment dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, pour participer à la première assemblée générale de l’Alliance des jeunes des Etats du Sahel (AJES), Boubacar Kadri Ousseni, membre de la synergie des organisations de la société civile nigérienne a donné son avis sur l’AJES et sur l’AES de façon générale.
Vous venez de participer à la première réunion de l’Ajes, pouvez-vous nous faire part de vos impressions ?
Je suis membre de la synergie des organisations de la société civile nigérienne et président de la Jeunesse nigérienne pour la défense de la patrie (JNDP) créée pour le soutien des autorités depuis les évènements intervenus dans notre pays pour la marche de la souveraineté et la patrie.
Nous militons depuis des années et nous avons une structure qui est la Jeunesse active du Niger (JAN) mise sr pieds depuis 2006.
C’est sur la base de toutes ces années d’expérience que nous militons aussi dans l’AJES pour la marche de la souveraineté et la patrie.
C’est une structure dynamique et je trouve qu’il est très important d’y adhérer, parce qu’on est tous dans la même marche. On parle des Etats du Sahel, c’est un seul pays, il n’y a plus de frontières entre ces trois pays. Et vous avez ça lors du déplacement des autorités des trois pays pour définir la marche de l’Alliance des Etats du Sahel. Plusieurs pays vont adhérer à cette marche, parce que c’est la marche de la vérité et de la souveraineté et c’est de là que la victoire viendra.
L’Afrique a beaucoup souffert entre les mains du colon et il est temps qu’elle se réveille. Aujourd’hui, nous devons accompagner nos chefs d’Etats parce qu’ils sont là pour nous et non pour eux-mêmes. Ils vont arracher la souveraineté de nos pays et en tant que jeunes, nous ne pouvons que les accompagner.
Vous avez vu ce que les politiques ont fait pendant des décennies, les populations ont souffert et aujourd’hui, ils sont toujours là à travers nos frères qui nous combattent. Moi je les appelle les Français noirs ou les Européens noirs, parce qu’aujourd’hui ils ont le cœur européen et africain. Le cœur africain, c’est le cœur qui va vers l’indépendance et vers la souveraineté et qui va vers l’intégrité et le respect de soi.
Vu votre expérience dans le monde associatif, quelle contribution apportez-vous à l’AJES ?
Nous allons multiplier nos partenariats, parce que nous sommes jeunes et nous voyons ce que certains parents ne voient pas. Nous allons faire très attention dans la marche et voir avec qui marcher et avec quel partenaire. Nous voulons des partenaires qui vont nous respecter, avec lesquels il y aura un respect mutuel et non des partenaires qui vont nous imposer un comportement comme si nous étions des enfants.
L’Afrique s’est réveillée et aujourd’hui, il y a plusieurs Ibrahim Traoré, plusieurs Abdourahamane Tchiani et plusieurs Assimi Goïta. La marche de la souveraineté a commencé et ne va pas s’arrêter jusqu’à l’indépendance totale de nos Etats. L’AES, c’est la meilleure, les autres pays vont adhérer. Il y a beaucoup de pays qui vont s’allier à cette alliance et ils sont déjà là en train de lui faire la cour.
Source : lefaso.net