Par Iris Fabiola Yaëlle/afriquematin.net avec rfi.fr
L’élection du 18 avril prochain est donc reportée. A la fin de son mandat, le 25 avril prochain, Abdelaziz Bouteflika promet qu’il y aura un gouvernement de transition pour gérer les affaires du pays. Et en parallèle, une conférence nationale pour préparer la transition. Mais au-délà de cette transition deux candidatures se précisent pour remplacer le président Boutéflika. Ramtane Lamamra, ce diplomate de carrière, âgé de plus d’une soixantaine d’années a été au service de presse de la présidence de la République avant d’être ambassadeur, puis ministre des Affaires étrangères de 2013 à 2015. C’est notamment lui qui a dirigé les négociations de paix malienne à Alger. Homme de confiance donc, il avait été nommé conseiller diplomatique en février dernier. Noureddine Bedoui, 62 ans, est quant à lui, issu de l’administration algérienne. Plusieurs fois préfet, il est ministre depuis septembre 2013, d’abord à la Formation professionnelle puis à l’Intérieur. Un poste clef du gouvernement. Les deux figures sont bien connues déjà des Algériens sont tous deux issus du premier cercle qui entoure le président sortant.