Par Christ Zorro Afriquematin.net
Suite à la gifle portée par Mme Ouattara Matenin, préfet du département de Taabo sur son chef de cabinet Assi Gervais, les agents du ministère de l’intérieur de la préfecture avaient projeté une grève, mais voilà qu’ils sont sous la pression de menaces de leurs autorités de tutelle.
Mme le premier représentant de l’Etat a-t-elle, malgré son écart de comportement, présenté ses excuses à son proche collaborateur ? Celui-ci a-t-il eu la rancune tenace au point de refuser la main tendue de son supérieur hiérarchique ? Que s’est-il réellement passé après la violence faite sur le chef de cabinet au point qu’une situation malsaine vienne une fois de plus jeter le malaise dans l’administration ivoirienne ? Ce qui est certain, un bras de fer entre agents du ministère de l’Intérieur et leur hiérarchie risque, si l’on n’y prend garde, de pourrir l’atmosphère et de réveiller les vieux démons de la division qui sommeillent depuis quelque temps.
En effet, des menaces, et non des moindres, seraient faites à l’encontre du chef de cabinet de la préfecture de Taabo, Assi Gervais, à l’effet de dissuader ses collègues de la grève et autres actions qu’ils sont sur le point d’enclencher pour manifester leur mécontentement. Aux dernières nouvelles, ceux-ci auraient décidé d’aller jusqu’au bout pour se faire entendre. Des bruits de ralliement en guise de solidarité se dessinaient par-ci et par-là au sein de l’ensemble des fonctionnaires, afin que Mme le préfet soit sanctionnée. Et pourtant le DGAT adjoint, Ibrahima Bayo à cette affaire de Mme Ouattara Matenin et d’Assi Gervais n’a pas trouvé bon de porter des sanctions à l’encontre de l’accusée. Il lui a tout simplement manifesté sa solidarité. Tout de même suspect.
Vivement que le ministre Hamed Bakayoko se saisisse en personne, au plus vite, de cette affaire afin d’apaiser les cœurs.