Par Christ Zorro/afriquematin.net
Après la condamnation du président du conseil régional du Gbêkè par le tribunal de première instance de Bouaké, le procureur dudit tribunal, Braman Koné a fait une clarification dans les termes juridiques afférant aux cas ‘’Mangoua Jacques et Soul to Soul’’ qui ne sont pas passés inaperçues.
« Dans l’affaire Soul To Soul, C’était une situation d’entreposage alors qu’ici, il s’agit de la détention. C’est une infraction matérielle. C’est factuel. Alors, il nous faut faire la part des choses » a déclaré le procureur.
Et pourtant, les termes du communiqué produit par le bureau du procureur du tribunal de première instance du plateau, Adou Richard, étaient très précis quant aux chefs d’accusation à l’encontre de Soul to Soul. Ce dernier était poursuivi pour « faits de détention, d’entreposage et de cession d’armes de guerre et de munitions ainsi que de complot contre l’autorité de l’Etat ».
Et voilà que dans l’affaire pour laquelle le président du conseil Régional du Gbêkè sera privé de liberté pendant cinq années, excepté l’entreposage d’arme, la détention y figure en pole position.
N’est-ce pas pour cela que les partisans de Mangoua Jacques qualifient ce procès de politique ? Que d’éminents juristes à même d’éclairer la lanterne de l’opinion viennent mettre un terme à ses suspicions d’injustices proférées par une bonne partie des ivoiriens, notamment les militants du Pdci-Rda.