Par OBIANG N – Afrique Matin.Net
Le zèle de l’occident contre la Russie devient de plus en plus révoltant et lassant au point de se demander les raisons réelles d’un tel acharnement. Moins d’un mois après l’affaire Skripal dans laquelle l’occident découvre seule une attaque chimique au travers d’un agent neurotoxique contre Sergueï Skripal et sa fille Yulia, refuse de transmettre les preuves de cet empoisonnement à l’accusé russe et prend immédiatement des sanctions drastiques contre Moscou, voilà que surgit une autre menace, celle de la Ghouta orientale.
Aussitôt la libération de la citadelle installée pour porter le coup de massue à Bachar El Assad terminée que la menace qui depuis longtemps avait été brandie refait surface. Depuis ce dimanche 08 avril 2018, l’administration américaine accusant le gouvernement syrien d’avoir fait usage d’armes chimiques pour bouter hors de la Ghouta, les rebelles islamistes, envisagent de faire la guerre frontalement, cette fois, à Bachar.
Comme dans l’affaire Skripal, l’occident seule constate et sans donner de preuve ou procéder par le droit international qui dans de telles circonstances dispose de procédures légales, elle décide de renverser le régime syrien. Les Etats-Unis, dans cette option suicidaire se voit applaudir par son lèche botte habituel, la France, premier pays qui a décidé de prendre part à une guerre contre Bachar. La Ghouta Orientale était le dernier bastion islamistes formé aux portes de Damas et composé de plus de 150 mille combattants pour porter le coup fatal, le coup de la dernière chance à Bachar.
Mais voilà qu’après 06 mois de bataille, l’ultime recours s’est écroulé face à la détermination de l’armée syrienne et ses alliés. Les chances de renverser le régime de Damas par la guerre islamique s’étant totalement volatilisées, le plan B prévu, consistant à accuser Bachar de faire usage d’armes chimiques afin de l’attaquer directement est sorti des tiroirs de l’OTAN.
Voici comment fonctionne notre monde. Un monde dans lequel rien ne doit arrêter les américains et ses alliés dans leur schéma de domination effrénée. La Russie qui dispose d’un important contingent de conseillers et de bases militaires en Syrie a mis en garde les occidentaux contre une intervention militaire sous un prétexte «fabriqué». L’administration russe dément, par ailleurs, les accusations sur l’utilisation d’armes chimiques par l’armée syrienne à Douma.