Par JMA – Afrique Matin.Net
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et les syndicats de fonctionnaires et les centrales syndicales ont signé aujourd’hui à la primature, deux protocoles d’accord dont l’un porte sur les revendications sociales et l’autre sur la trêve sociale dont la durée est de 5 ans.
Pour les deux partis en présence (gouvernement et les faîtières que sont la Plateforme et l’Intersyndicale) le dialogue a fini par payer après huit mois de négociation marquées souvent par des interruptions. Le gouvernement à travers les clauses de cet accord s’engage à payer le stock des arriérés des fonctionnaires estimé à 249,6 milliards de FCFA à partir de 2018, au prorata de 70% du montant de 2018 à 2022, pour les 30% restant, de 2023 à 2025.
Intervenant en premier lieu Théodore Gnagna Zadi, président de la plateforme s’est réjoui du fait que la signature dudit accord met fin au problème du stock des arrières, à l’origine des perturbations qu’a connues le secteur éducation-formation.
Avant de souhaiter que les engagements pris dans le protocole d’accord se concrétisent. Toutefois, il a indiqué que le protocole d’accord qu’ils ont signé n’est pas forcément le meilleur et qu’il a ses imperfections, à l’instar de toute œuvre humaine.
Poursuivant ses propos, il a indiqué qu’ ‘’ un mauvais accord vaut mieux qu’un bon procès’’. En ce qui concerne la trêve sociale, l’orateur a souligné qu’elle ne met nullement fin à l’activité syndicale en Côte d’Ivoire, comme tendent à le faire croire. Son avis est partagé par Jean-Yves Abonga de l’Intersyndicale des fonctionnaires, de Mme Kangouté Fofana de la Cosyfop. Les porte-parole des centrales syndicale Ugtci, Humanisme, Fesaci, Unatreci et Dignité après avoir félicité les syndicats de fonctionnaires n’ont pas manqué d’interpeller le gouvernement à finaliser la question de la subvention des centrales syndicales. A la suite de la signature du protocole d’accord par toutes les parties,( Gouvernement ; plateforme ;l’Intersyndicale, la Cosyfop et les centrales syndicale), le premier Amadou Gon Coulibaly a reconnu que les différentes grèves ont fragilisé les finances publiques. C’est fort de cela qu’il souhaite que chacun respecte les clauses du protocole car si ce n’est pas le cas le protocole sera remis en clause.