La Rédaction
Avec l’avènement du COVID-19, le gouvernement ivoirien a pris des mesures rigoureuses, notamment l’Etat d’urgence sanitaire et un couvre-feu, pour lutter contre la propagation du virus. Depuis la mise en vigueur de cette disposition exceptionnelle prise par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, l’on assiste à une violence policière et militaire insoutenable sur les populations. Les victimes sont de pus en plus nombreuses. Il est vrai que le couvre-feu est une interdiction à la population de circuler dans la rue durant une certaine période de la journée, qui est généralement le soir et tôt le matin ordonnée par le gouvernement mais il arrive parfois qu’un travailleur ou quelques personnes retardées par l’absence de véhicules de transport tombent sous le coup de cette loi. Face à ces cas exceptionnels, dans les pays civilisés, les forces de l’ordre approchent poliment ces individus pour connaitre les motifs de leur présence dans la rue. Ils sont par la suite raccompagnés ou conduits à un poste de police selon le cas. En Côte d’Ivoire, les forces de l’ordre ont tout une autre définition du couvre-feu. Les interpellations lors du couvre-feu donnent lieu à des violences et autres formes de barbaries sur les citoyens. Policiers et gendarmes s’expliquent cette loi comme l’occasion avérée d’exercer la violence sur les populations au mépris de la loi. De nombreuses personnes, prises au piège du couvre-feu, ont fait l’objet de violence inouïe et sont dans un piteux état. Les forces de l’ordre sont supposées sécuriser et non mutiler.