Par Léon SAKI – Afrique Matin.Net
Le 12 août 2019, la Côte d’Ivoire s’est réveillée dans la douleur, avec la mort accidentelle de l’un des artistes les plus illustres et talentueux de sa génération,Houon Ange Didier plus connu sous le nom de DJ Arafat. Le Daishi comme aimaient l’appeler ses fans a percuté violemment une voiture personnelle alors qu’il réalisait un de ses habituels numéros de détente nocturne à moto.
Une disparition brutale qui a secoué la Côte d’Ivoire, dans son entièreté et des funérailles princières et nationales lui ont été accordées. Dans l’émotion et la tristesse, plusieurs promesses, pour la pérennisation de la mémoire de l’artiste ont été servies dont la plus importante, la réalisation d’un Musée DJ ARAFAT décidé par le Ministre de la Culture et de la Francophonie, Bandaman Maurice pour la valorisation et l’immortalisation des œuvres de Dahishikan.
Le ministre disait à ce sujet que « L’intérêt du musée est de produire des revenus réguliers et pérennes pour assurer la sécurité matérielle de l’épouse et des enfants de l’artiste qui sont tous en bas âge« . Mais voilà que dix (10) mois après cette annonce saluée par la famille du défunt et les fans de l’artiste, toujours plus rien. Même pas un début de réalisation de ce fabuleux projet. Mieux, le Ministre initiateur du projet est appelé à d’autres fonctions.
C’est dans cette impasse totale que la mère de l’artiste fait une révélation de taille. « La moto qui a causé la mort d’Arafat a été réparée et vendue par Oscar le Motard. Il l’a retirée au commissariat du 22è », a révélé Tina alors que cet engin aurait pu constituer la pièce centrale, l’objet de toutes les curiosités de l’ouvrage promis par le Ministre Bandaman. Comment ne pas faire comme ce chinois venu d’abobo et croire que le Musée DJ Arafat est un projet mort-né ?