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Fif : Pourquoi personne ne doit contester les résultats finaux

Par Serge Armand Didi (Journaliste)

Je le dis de façon claire et net, je n’approuve pas cette règle ou procédure qui consiste à brandir une sanction aux candidats avant qu’ils ne compétissent. En leur tenant à peu près ce langage :  » Vous pouvez vous présenter à cette élection mais celui qui va être élu peut-être disqualifié par moi après une enquête de moralité que je mène en ce moment sur chacun de vous en lien avec la Fif. On pourrait donc recommencer l’élection. »

Didier Drogba, candidat

 

Alors questions : Pourquoi ne pas crever l’abcès et retirer ici et maintenant le ou les candidats qu’on soupçonne  d’être malhonnêtes,  peu crédibles et libérer tout le monde ?

Pourquoi ne pas achever cette enquête avant de débuter cette compétition qui se révèle être très crucial pour le monde sportif ivoirien ?

Pourquoi préparer une éventuelle frustration des présidents de club qui auront élu un président de la Fif qui sera après éjecté de son poste pour corruption, détournement,  abus de confiance et autres délits?

Le droit, les procédures et les règles ont des profondeurs et des épaisseurs qu’on ne maîtrise pas toujours nous les simples profanes.

Sory Diabaté, candidat

 

De mon point de vue il fallait contester tout ça. Je constate que personne ne l’a fait du moins aucun candidat déclaré à la présidence de la Fif ne l’a fait clairement, bruyamment.

 

Il aurait fallu être plus incisif, renoncer à se présenter en ce qui concerne les candidats parce que l’issue pourrait être problématique. Les présidents de club n’ont plus n’ont rien dit, n’ont rien fait pour changer les choses.

Alors il faudra assumer. Oui assumer quand le moment de sanctionner, de dégager un président de la Fif qui sera accusé de moralité douteuse par la Fifa viendra. Alors qu’il vient d’être élu fraîchement. Candidats,  présidents de clubs, d’associations diverses du milieu sportifs,  journalistes….Que personne ne vienne remettre en cause l’application de cette règle su de tous. On nous a dit, nous avons écouté et nous avons accepté.

Idriss Diallo, candidat

Il faudra nous faire l’économie d’une crise après cette élection de présidence à la Fif ce serait être peu conséquent envers soi-même. Quelqu’un a dit quand on n’est pas d’accord on dit NON !  On ne murmure pas son petit mécontentement en y allant quand même.

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