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Autonomisation de la Femme : Le Bureau International de la Femme et de l’Enfant(B.I.F.E) sensibilise ses membres à l’autonomisation économique.

Par Christ Zorro /Afriquematin.net

Le samedi 20 janvier 2018, l’Institut des Sciences Et Techniques de la Communication (ISTC), sise à Cocody-citée des arts, a servi de cadre au Bureau International de la Femme et de l’Enfant (B.I.F.E) pour  la sensibilisation et la formation de ses membres à l’autonomisation au travers d’une conférence intitulée ‘’Genre et autonomisation économique de la femme Ivoirienne : définition-enjeux et perspectives’’.


Le coordonnateur du BIFE, Damas Miezan Beugre, Après avoir remercié le public et l’intérêt qu’il porte à l’association qu’il a l’honneur de coordonner, n’a pas manqué de montrer sa gratitude à l’endroit des organisations professionnelles et publics qui œuvrent continuellement au bien être de l’ONG. Dans la suite de son allocution, il a tenu principalement à saluer la disponibilité de la marraine de cette conférence, Mme Suzanne Abrogoua, entrepreneur, fondateur et CEO de Melabr collection,  prompt à  servir  partout où  la condition de la femme le nécessite. Pour terminer, il s’est dit satisfait de la qualité des panélistes qui ont, selon ses termes, «  une assisse certaine et une expérience à n’en point douter dans la revalorisation de la gente féminine ».

Le panel, composé de la Modératrice, Georgette Zamblé, présidente et fondatrice de l’ONG ‘’leadafricaine’’, Suzanne Abrogoua, Dagrou Florence épouse Tanoh,  point focal de la cellule genre au secrétariat d’Etat chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnel et le Dr Bonny sylvestre, psychologue et thérapeute, a su édifier l’auditoire quant à la nécessité de l’autonomisation économique des femmes.

La marraine de la cérémonie,  faisant allusion au ‘’genre’’, voit dans ce terme « un monde égalitaire qui prend en compte les décisions sexo-spécifiques pour réaliser les besoins du pays pour un monde meilleur ».Pour le Dr Bonny, l’autonomisation  de la femme doit être pensée en terme d’interrogation susceptibles d’apporter des solutions essentielles et pratiques : «Comment former la gente féminine à s’épanouir psychologiquement, à ne pas se sentir inférieur et inutile » ?  Après avoir situé les enjeux  fondamentaux de cette conférence, la modératrice s’est orientée vers les pesanteurs qui maintiennent les femmes  dans leur  condition actuelle.

Les facteurs  socioculturelles qui confinent le sexe dit ‘’faible’’ à jouer un rôle secondaire, entre autres, la répartition des tâches au sein de la société, l’éducation de la jeune fille,  ont été débattus par l’ensemble des panélistes. Tous ont reconnu la part des traditions qui ont engendrées les stéréotypes à l’égard de la femme. « Existe-t-il  des gènes spécifiques aux femmes qui les subordonnent au ménage, à l’éduction des enfants  et qui les exemptent au métier de machiniste et de bien d’autres corporations depuis longtemps réservées à la gente masculine » ? S’est interrogée Dagrou Florence épouse Tanoh.

Après que les panélistes aient répondu à certaines interrogations qui leur ont été  soumises par l’auditoire, les perspectives d’action en vue d’amener la femme Ivoirienne à une autonomie économique efficiente ont été abordées par les conférenciers. Entre autres solutions,  certaines  pesanteurs traditionnelles qui, fondamentalement, ont démontées leurs insuffisances, doivent être bannies. Les femmes doivent apprendre à lutter car rien ne leur sera concédé « Apprenez à être vous-même. Apprenez à partir du peu dont vous disposez et ayez de la volonté » s’est exprimée  Mme Abrogoua. Les centres traditionnels  de formations qui n’épousent plus l’air du temps et qui maintiennent les vieux clichés à l’égard des femmes doivent faire leur mue. C’est surtout l’accessibilité des femmes aux modules leur permettant de faire face aux nouveaux défis économiques qui a été la solution la plus partagée par les panélistes.

Pour encourager les femmes de l’ONG ‘’B.I.F.E’’à l’épargne, un prix spécial qui récompense les meilleures épargnantes a été initié. Des facilités ont été réservées a celles-ci auprès d’une banque de la place pour les inciter à l’épargne.

Il est revenu à Mme Bakayoko, représentante du ministre de l’éducation national, de clore la cérémonie. Après avoir remercié le panel, elle a invité toutes les composantes de la société ivoirienne à prendre à bras le corps ce sujet si vital de l’autonomisation économique de la femme qui est et sera toujours, selon ses dires « un maillon essentiel du développement de la Côte d’Ivoire ».

 

 

 

 

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